Une bibliothèque, mais pas rose ou verte...led a écrit :Et toujours zéro nouvelle sur une future traduction : et pas faute de regarder . Quel dommage.

Edinburgh 1827: it's a city populated by mad alchemists who treat Frankenstein as textbook rather than novel and by a criminal underclass prepared to treat with the darkest of powers. And one officer, from the recently formed Edinburgh City Police, must follow the trail of undead hounds, emptied graves, brutal murders and mob violence into the deepest and darkest corners of Edinburgh's underworld - both literal and magical - and back again to the highest reaches of elegant, intellectual Edinburgh society.
Comme je l'ai dit précédemment, j'ai beaucoup aimé.ZeddL’hiver, le sang, des familles qui s’entredéchirent, etc., ça ne vous rappelle rien ? Non ? Si, forcément, faites un effort ! Le Trône de Fer. Ah, oui, on a un peu honte j’espère ! Et bien, Un Hiver de Sang, premier tome d’Un Monde sans Dieu se pose comme un « sous-Trône de Fer ». Quel intérêt à le lire me demanderez-vous alors ? Autant lire l’originale… Je vous répondrai qu’il s’agit certes d’une série en dessous de l’originale (mais combien de séries ne le sont pas ?) mais aussi d’une trilogie – ou en tout cas, d’un début de trilogie – loin d’être inintéressant, loin d’être une vulgaire copie et qui pourrait aussi bien plaire aux amateurs de la saga familiale de Martin (les mauvaises langues comprendront que seuls nos petits-enfants pourront lire la fin…) qu’à ses détracteurs. Et là, je sens que j’ai toute votre attention !Ainsi, la première traduction française de l’écossais Brian Ruckley (retenez bien son nom !) peut se targuer de posséder des intrigues politiques complexes, prompte à la trahison, aux complots, aux batailles épiques et aux coups de poignard dans le dos sans pour autant se radicaliser comme la série de Martin. Chez Ruckley, si l’on tue aussi sûrement qu’à Westeros, l’identité du héros ne fait aucun doute dès le départ. De ce point de vue là, Un monde sans Dieu se positionne entre l’heroïc fantasy classique et la saga de Martin. Un peu comme Paul Kearney avait su le faire en son temps avec les excellentes Monarchies divines. De fait, ceux que la lenteur de l’intrigue, mais aussi la lenteur d’écriture du Trône de fer exaspère (la présente trilogie a l’avantage d’être déjà finie) pourrait faire mieux que trouver une lecture de consolation avec Un Monde sans Dieux, finalement l’une des meilleures surprises de l’année en fantasy.8/10 Amateurs du Trône de Fer et des Monarchies divines, voilà une nouvelle fantasy pleine de complots, de trahisons et de batailles à ne manquer sous aucun prétexte ! L’excellente surprise de cette fin d’année !
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