J’ai lu les 2 tomes de
Sœur des cygnes récemment. Le découpage en 2 tomes ne m’a pas gêné comme je les ai lu d’affilée. Pour moi, il s’agit d’une bonne surprise. C’est un conte cruel, mais en même temps poétique. J’ai trouvé l’écriture de Marillier très agréable à lire et bien tournée. On peut lui reprocher qu'il faut quand même attendre 100 pages pour que Lady Oonagh frappe les frères de Sorcha avec une malédiction, toutefois après l’action s’enclenche véritablement.
Gillossen a écrit :De plus, aussi sympathique et admirable que soit Sorcha, on finit néanmoins par se demander comment la jeune fille peut endurer toutes les épreuves qui semblent littéralement lui pleuvoir dessus à partir du deuxième tiers du roman
Sorcha a surmonté bien des épreuves
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(viol, solitude, éloignement familial, épines dans les mains, brûlures, différence, exclusion…)
. C’est sûr qu’à sa place, j’aurai craqué rapidement vu tout ce qu’elle surmonte !!
Gillossen a écrit :Dommage aussi que certains personnages secondaires, tel que Simon, ne reçoivent pas forcément l’attention qu’ils méritent, dans le sillage de réactions pas toujours très logiques de la part de l’héroïne.
Je pensais aussi qu’il aurait un rôle plus important dans le second tome, il faut croire que l’auteure a préféré donner la part belle à Red...
Gillossen a écrit :tant pis si la conclusion offerte ici se montre peut-être tout aussi brusque que celle du premier tome
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Les retrouvailles entre Red et Sorcha sont certes attendues, mais J’aurai bien aimé qu’on ait plus d’informations notamment sur le devenir de Finbar ou de Connor. Et puis surtout Lady Oonagh disparaît de la circulation sans qu’on sache Diarmid a pu obtenir vengeance.
Ces romans sont d’ailleurs plus sombres que le conte de Grimm où à la fin l’héroïne vit heureuse avec son roi de mari, entourée de ses enfants et de ses frères, presque comme s’il ne s’était rien passé (mais la méchantebelle-mère est punie). Ici, vers la fin du second tome, on ressent bien que certains frères sont tiraillés, que cette malédiction les aura marqué à jamais (comme Finbar par exemple). Certes, les personnages sont tout blanc ou tout noir, mais on s’y attache quand même ! En tout cas, j’ai été comme happée par cette lecture et sachant que ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps en fantasy, cela fait du bien et c’est suffisamment rare ces derniers temps pour le soulever ! Ce n’est certes pas le roman fantasy du siècle, mais
Sœur des cygnes est une lecture agréable, émouvante, dépaysante et joliment écrite.