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Et je confirme, j'ai beau avoir une certaine affection pour ce cycle, en n'ayant lu que les 4 premiers, tu n'as en effet pas lu le pire ! Dommage d'ailleurs, parce qu'en dégageant le tome 5, les tomes 7 et 8 et en condensant les 3 derniers en un seul volume, y'aurait peut-être eu plus de bonnes critiques, qui sait...guigz a écrit :Oh my gad, j'ai jamais repris depuis le 4e tome, quand je vois qu'il y en a 11 et que je suis loin d'avoir lu les pires... Nan vraiment je crois que jamais je ne reprendrais cette série !
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il est rare que j'abandonne un livre (ou un cycle) en cours de route, mais là... j'ai abandonné après le tome 5, je n'ai tout simplement pas accroché. l'histoire m'a donné l'impression de tourner un peu en rond (ça s'arrange peut-être après ceci dit) et je n'avais aucune empathie pour les personnages.
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Je sais que c'est anecdotique, mais je partage quand même. Sur le site Suvudu, qui organise un tournoi du même genre que celui d'Elbakin.net, Zeddicus se retrouve face à Vin de Fils des Brumes. Brandon Sanderson livre sur son LJ une vision plutôt partisane du combat. D'après ce qui se dit du cycle de Terry Goodkind, il semble que ce soit plutôt bien vu... Non?
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J'en rejoins certains. J'ai lâché au tome 7, oui, j'ai quand même tenu longtemps. Je n'en pouvais plus de mettre 300 pages à rentrer dans l'histoire. C'est dommage, certaines choses étaient franchement pas mal, mention spéciale aux Mord Sith, et j'aurais bien aimé connaître la fin. Laissez-moi deviner, Richard gagne et vit heureux pour toujours avec Khalan ?
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:huh:il est dommage d'en dire aussi peu finalement (sauf si tu te considères comme un trollKikidmakak a écrit :Je hais, je hais, JE HAIS l'Epée de Vérité.


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Isabeau a écrit :C'est dommage, certaines choses étaient franchement pas mal, mention spéciale aux Mord Sith, et j'aurais bien aimé connaître la fin. Laissez-moi deviner, Richard gagne et vit heureux pour toujours avec Khalan ?

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Du calme, je rigole ^^Une sorte de troll ironique, en somme.non, plus sérieusement, je n'ai lu que le premier et le début du dernier, et ça m'a suffi. C'est mal écrit, le scénario et l'univers sont bancals, et les personnages me donnent des envies de meurtres.Pour moi c'est ce qu'on appelle de la BCF: Big Commercial Fantasy. Alors autant je tolère ce genre de bouquin quand c'est divertissant (même si ça déshonore le genre) avec La Roue du Temps (même si je n'ai jamais terminé le 2e, c'est affreusement CHIANT
) au bout d'un moment je suis outré par le succès incompréhensible d'une série aussi pauvre, fade, sans personnalité, et surtout assez douteuse par endroits (les scène de torture font un peu club échangiste parisien, non?).Alors je veux bien concéder à la série qu'elle peut nous divertir l'été, mais à ce tarif-là c'est la même chose que du Marc Lévy: pourquoi lire Goodkind à la plage quand on peut lire Gaiman, Priest, Cook, Gentle? Voilà des auteurs qui croient en ce qu'ils fonts, qui racontent une histoire avec un vrai part d'eux-même derrière (peut-être que chez Goodkind c'est le SM?) et qui peuvent savent avancer, qui savent montrer aux vieux shnocks des repas de familles que la fantasy ça vaut bien Louis-Ferdinand Céline.D'autant que vu la taille indécente des pavés (et les longueurs qui vont avec) c'est mal parti pour la playa!Pour finir j'en reviens à ma comparaison avec Lévy. Je les déteste tous les deux car ils ont commis le même méfait, le pire crime de l'écrivain: ils tournent en rond et à vide sur eux-même. Les gens ont dressé d'eux une définition à laquelle ils ont fait l'erreur de se conforter plutôt que d'évoluer.Je suis de ceux qui pensent que l'écrivain doit écrire pour lui, pour avancer, devenir "plus fort" à chaque ligne, et pas rester statique. Ils écrivent pour leurs lecteurs. Pour le porte-monnaie de leurs lecteurs. Ce ne sont pas des écrivains.Et je les déteste d'autant plus pour cela que je voulais moi-même être écrivain il y a encore un mois et que j'ai décidé de laisser tomber le rêve de ma vie parce que je savais que je n'avais plus rien à dire, que je régréssais sans avancer et que j'allais vers ce "crime" terrible. J'ai renoncé à ce qui, quelques années plus tôt, était ma seule raison de rester en vie et qui m'a sorti du trou où l'on m'avait jeté. Je n'arrive pas à oublier le fait que je n'y arriverais jamais, je n'arrive pas à me rendre à l'évidence, et eux profitent de leur réussite pour s'engouffrer dans ce qui est la cause de ma perte et en tirer profit.La vie est bien peu juste, mes braves amis...

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Je rebondis sur les propos de Dragonnia à propos de Kikidmakak.C'est effectivement très triste. Pourquoi abandonner ? Tu n'as juste pas trouvé éditeur à ton pied, cela peut prendre longtemps, très longtemps.Qu'écris-tu ? De la fantasy ?Si tu veux des avis objectifs sur ton travail, as-tu entendu parler de la bêta-lecture ?Pour revenir au sujet Goodkind, je trouve qu'il écrit bien mais qu'il s'est laissé aller à des longueurs. Seulement, ce qui concerne quelques pages chez ses collègues écrivains prend chez lui des proportions titanesques. Nous parlons là de centaines de pages ! Peut-être que l'éditeur aurait dû couper au lieu de publier tel quel. Pire, peut-être a-t-il déjà coupé !!!
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Goodkind y croyait, au début. Maintenant, il nous ressort les mêmes artifices, ils n'avance plus nulle part, sa seule raison de continuer est l'appât du gain, j'en suis convaincu, écrire ne lui apporte rien de plus désormais.Je suis triste pour lui.(Et pour vous répondre, j'ai arrêté pour les mêmes raisons: l'écriture doit faire avancer un homme, pas plaire aux cent autres, et c'est ce que je cherchais à faire, quitte à réécrire les mêmes lignes. Quand je m'en suis rendu compte, j'ai aussi réalisé que ça ne m'apporterait plus rien. Elle m'avait bien servi pour sortir des pires années de ma vie (du moins pour le moment) mais désormais il fallait tourner la page, aller de l'avant, arrêter de s'accrocher à cette idée qui me menait au mur et devenir quelque chose qui, même si je ne serais plus jamais intéressé, me permettrait au moins de subsister et de faire vivre ma potentielle famille.Mais n'épiloguons pas là-dessus, c'est légèrement pathos et ça n'est pas le sujet.)
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Ou alors tu viens juste d'entrer dans un trou d'air, le creux de la vague, un passage à vide. Pour qu'il y ait un trou d'air, faut de l'air autour (principe du trou, quelle que soit la matière d'ailleurs) ;Pour le creux de la vague, il annonce la crête suivante ;Pour le passage à vide, il donne la suite lui-même : c'est un passage.C'est tout ce que je te souhaite, en tout cas.Et pour Goodkind : Euh... ouais, c'est ce qu'il me semble aussi.Kikidmakak a écrit :(Et pour vous répondre, j'ai arrêté pour les mêmes raisons: l'écriture doit faire avancer un homme, pas plaire aux cent autres, et c'est ce que je cherchais à faire, quitte à réécrire les mêmes lignes. Quand je m'en suis rendu compte, j'ai aussi réalisé que ça ne m'apporterait plus rien. Elle m'avait bien servi pour sortir des pires années de ma vie (du moins pour le moment) mais désormais il fallait tourner la page, aller de l'avant, arrêter de s'accrocher à cette idée qui me menait au mur et devenir quelque chose qui, même si je ne serais plus jamais intéressé, me permettrait au moins de subsister et de faire vivre ma potentielle famille.Mais n'épiloguons pas là-dessus, c'est légèrement pathos et ça n'est pas le sujet.)
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Comparer la Roue du Temps, qui déshonorerait le genre, à l'épée de vérité c'est un peu fort quand même.Après je ne pense pas qu'il soit juste d'être aussi violent avec ces auteurs parce que ça n'a pas marché pour toi. Si ils vendent c'est que les gens achètent et aiment, c'est peu être nul mais c'est comme ça. Pour moi quand on ne respecte pas un auteur, on ne respecte pas ses lecteurs.Kikidmakak a écrit :Pour moi c'est ce qu'on appelle de la BCF: Big Commercial Fantasy. Alors autant je tolère ce genre de bouquin quand c'est divertissant (même si ça déshonore le genre) avec La Roue du Temps (même si je n'ai jamais terminé le 2e, c'est affreusement CHIANT)
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Ma comparaison avec Robert Jordan... J'assume. Je n'ai pas lu son oeuvre en entier, mais je pense qu'on ne peut pas nier qu'aussi bonne qu'elle soit (et je n'en doute pas) elle n'échappe à des poncifs du genre qui la classe dans la "bonne mauvaise fantasy" (que j'apprécie beaucoup).Et puis je ne porte pas Jordan dans mon coeur de toute façon, après quand j'aurai enfin lu les fameux "bons tomes" de son oeuvre je changerai sans doute d'avis, en attendant paix à son âme.Pour en revenir à Goodkind... J'ai expliqué mes raisons, mon expérience personelle ne fait que rajouter à cela, seulement avec mon expérience d'écriture, aussi réduite soit-elle, me donne aussi un regard différent sur les choses, et voilà ce qui en est: un écrivain n'écrit pas pour ses lecteurs. Il n'y a rien d'égoïste en ce fait. Un écrivain écrit pour lui, pour sortir toute la crasse sur ses dents, pour raffermir son ivoire personnel. Et il avance, il avance vers demain. Il traduit un mal du siècle.Et comme les sentiments sont communs à tous les hommes, leurs lecteurs les comprennent, et avancent avec lui...Mais, à la base, un écrivain n'écrit pas pour donner au public ce qu'il veut."Hé, moi je veux des dragons, m'sieur!-Pas de problème gamin! Et voilà, un Eragon pour toi!-Moi je veux une histoire d'amour inébranlable-Ok, alors pour toi ça sera Richard et Kahlan!-Moi j'veux des chevaliers!-Bon, alors je te donne Les Chevaliers d'Emeraude!"Quand un auteur publie un livre, les lecteurs dressent de lui une certaine définition. Mais l'écriture est changeante, l'écriture évolue. Ces auteurs là restent cantonnés à cette définition car c'est ce que veulent les lecteurs.... Je préfère voir un écrivain changer radicalement de style plutôt que le voir croupir au même endroit, ça ne lui rend pas service...De plus, tous ces livres... Nous les avons déjà lus, sans le savoir. ils inondent nos étagères. Des auteurs différents, mais une histoire semblable. On en a assez...Je ne veux pas me venger. Ils ne sont pas responsables de mon échec, d'autant que mon abandon est parti d'un simple fait: je ne suis pas meilleur qu'eux. Il n'y a pas d'injustice dans ce qui m'est arrivé (et je croyais avoir signifié que je ne voulais pas épiloguer sur le sujet).Seulement la raison de mon échec est la même que celle de leur succès.Ils n'ont pas de talent, selon moi. ou alors ils s'en servent mal. Voilà tout ce que j'ai à dire.
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Quelqu'un pense-t-il, comme moi, qu'il y a une cassure entre le tome 1 et les suivants ? Le tome 1 est assez riche, le rythme plutôt soutenu, il y a des rebondissements et Denna.Les autres, eh bien, sont longs à démarrer, moins de surprises. Je ne dis pas inintéressants puisque j'ai tenu jusqu'au premier tiers de l'empire des vaincus, juste différents. Un peu comme si on nous avait vendu un produit d'accroche pour le premier tome et proposé un ersatz pour les tomes suivants.Et puis quand même, la pire Mord-Sith qui finit au Paradis...
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Bah, c'est parfois le même problème avec la musique ou le cinéma. Un artiste (ou un groupe, parfois, pour la musique) nous pond son chef-d'oeuvre d'entrée, parce que la chose a été longuement mûrie tout au long d'années de galère, de recherches et donc d'errements, et de fouaillage de neurones, et parce que, en gros elle résume tout l'univers créatif de/s (l') auteur/s. Alors, et dans le meilleur des cas, on salue l'avènement du prodige comme un événement. Et on salive pour la suite. Et souvent, on est déçu par la suite.On oublie souvent que le chef-d'oeuvre d'un créateur est forcément unique, par définition.Et on oublie aussi que c'est a posteriori qu'on(*) définit laquelle des oeuvres d'un créateur est son chef-d'oeuvre. Donc Goodking peut encore nous pondre des trucs étonnants, hormis sa rente de "L'Epée". Pourquoi pas ?L'espoir fait vivre, et moi, c'est un concept qui me plaît bien. Du coup, j'espère.(*) "on" = "la postérité", qu'au passage je conchie unilatéralement et de tout mon coeur, je précise.Isabeau a écrit :Quelqu'un pense-t-il, comme moi, qu'il y a une cassure entre le tome 1 et les suivants ? Le tome 1 est assez riche, le rythme plutôt soutenu, il y a des rebondissements et Denna.Les autres, eh bien, sont longs à démarrer, moins de surprises. Je ne dis pas inintéressants puisque j'ai tenu jusqu'au premier tiers de l'empire des vaincus, juste différents. Un peu comme si on nous avait vendu un produit d'accroche pour le premier tome et proposé un ersatz pour les tomes suivants.Et puis quand même, la pire Mord-Sith qui finit au Paradis...
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Pour moi, c'est peut-être plus une lente dégradation qu'une cassure brutale. Mais j'ai bien aimé le premier tome et pas du tout les derniers que j'ai essayés de lire ( 4 et 5 si je ne me trompe pas).Isabeau a écrit :Quelqu'un pense-t-il, comme moi, qu'il y a une cassure entre le tome 1 et les suivants ? Le tome 1 est assez riche, le rythme plutôt soutenu, il y a des rebondissements et Denna.
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@ Kikidmakak, là pas de problème, on peut être d'accord (sauf sur Jordan faut pas pousser
), c'était pas le propos en lui même qui me choquait mais la violence de celui ci, j'ai jamais aimé qu'on descende tel ou tel auteur comme tous ces critiques qui, à chaque fois que Levy ou Musso sortent un bouquin, nous disent, c'est de la m***e en prenant à peine le temps de lire. Tout ça en méprisant les millions de lecteurs de ce genre de livre et qui des qu'un pseudo génie insupportable (qui a dit Houellebecq) nous pond un "chef d'oeuvre" l’encense sans le lire plus que le Levy et font bien comprendre aux gens que si on ne considère pas ce livre comme tel on est des arriérés et qu'on ferait mieux de rouvrir notre roman "populaire".Maintenant, je déteste les livres de Levy ou de Musso, quand à l’Épée de Vérité, je n'ai lu que le premier tome et je pense au vu de tous les commentaires que je vais m’arrêter là, j'ai trouvé ça pas extraordinaire, pleins de clichés et franchement sans surprises mais c'était divertissant et j'en garde un bon souvenir (raison de plus pour ne pas lire le reste
)

