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http://www.le-blog-de-pandore.fr/wp-content/uploads/2013/08/NIOGRET-CoeursDeRouille_EXEOK.jpg
En librairie le 12 septembre 2013.Disponible en numérique.La cité du ciel est en plein déclin. Les robots, jadis fidèles serviteurs, régressent jusqu’à devenir des machines stupides ou de terrifiants prédateurs. Saxe est un artiste qui survit en travaillant sur les golems actionnés par magie. Dresde est une automate qui n’a connu que le luxe avant que son maître l’abandonne. Tout les sépare, et pourtant ils vont partager un rêve commun : s’enfuir de la forteresse volante. Traqués par un tueur mécanique qui écorche les vivants pour voler leur peau, ils se lancent dans une course peut-être sans espoir : retrouver la mythique porte ouvrant sur la liberté.Un roman de Steam Fantasy, inspiré par le meilleur du manga (Fullmetal Alchemist) aussi bien que par les chefs-d’œuvre classiques (Metropolis), où l’action et la poésie font la part belle à l’angoisse…Romancière, traductrice, Justine Niogret se consacre entièrement à l’écriture. Son premier roman, Chien du heaume, a moissonné tous les prix francophones de l’Imaginaire. Elle réussit ici la fusion entre steampunk et fantasy.

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Vu comment j'ai aimé Mordred, je dois avoir certainement un côté maso mais son pitch me tente bien.Après trois essais infructueux, et bien je tenterais quand même ma chance. A force de lire ce qu'elle fait, je vais peut être me mettre à aimer un jour !

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Reçu en début de semaine, je l'attaquerais la semaine prochaine. J'espère que ça sera à la hauteur de la réputation de l'auteur. N'ayant lu que Chien du Heaume...
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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à voir la couv et le résumé, j'au mal à voir ça en jeunesse... p'tite question bête un livre jeunesse ça va jusqu'à quel âge pour vous ? parce que je me suis fâchée il y a peu de trouver en secteur jeunesse de ma biblio les monarchies divines sous prétexte que jeunesse c'est jusqu'à 18 ans !

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Pour l'âge, avant on considérait que Y/A équivalait à un lectorat de 12 à 18 ans, avec tous les différences de lecteurs que cela implique. Maintenant, la fourchette est encore plus grande, car la plupart des lecteurs de YA ont dépassé les 18 ans.Sinon, j'ai commencé Cœurs de Rouille :D

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Nota Bene Bene : Review visuelle sans avoir lu quoi que ce soit qui soit écrit en dessous, j’ai juste flashé sur l’illustration…Oh. Wow. Qui a dessiné la couverture? Le visage est superbe, les couleurs aussi. Le rendu de la peau est magnifique. Le contraste entre son velouté et les lignes lisses tracées presque droites sur le (la ?) personnage produit un effet de plus en plus dérangeant au fur et à mesure que l’on observe ce dessin. Le visage me fait songer à un masque de carnaval de l’ancienne Venise qui se serait animé. Niveau couleurs, le mélange de sienne/ blanc-gris et violet pourpre est saisissant. Le traitement de la lumière y est pour beaucoup.Sinon, je ne connais pas du tout le boulot de l’auteure, donc pas lu. Mais joli titre.

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Comme prévu, fini. Le roman est vendu comme du steampunk, mais c'est un steampunk très particulier. Si le steampunk post-apocalyptique n'existe pas déjà, Justine Niogret l'a inventé. J'ai retrouvé un peu de l'ambiance de Gueule de Truie là-dedans, dans l'épopée des personnages si ce n'est dans leur relation. On a droit à une histoire d'amitié improbable entre un jeune garçon et une automate qui veulent fuir une cité en plein déclin et trouver un ailleurs, quelque chose hors des murs. C'est touchant et ça sonne juste.Comme c'est du Justine Niogret, il ne faut pas s'attendre à une écriture riante ou à un thème joyeux. L'intérêt réside dans la poésie du style et dans les émotions que l'histoire arrive à véhiculer. Comme toujours avec cet auteur, j'ai aimé le livre, mais ce n'est pas le même "j'ai aimé" que j'utilise pour parler de Terry Pratchett ou du tome 13 de la Roue du Temps que j'ai fini hier. Pratchett, c'est le gros brownie au chocolat qui fait plaisir d'un bout à l'autre. Niogret, c'est une sucrerie un peu étrange, qu'on n'apprécie pas forcément à la première bouchée et qui demande un peu de temps pour être assimilée ; et quand on arrive à la fin, on se dit que c'était bien bon, finalement, et qu'on en reprendrait bien s'il en restait.Le roman ne joue dans la catégorie "jeunesse" que si on le compare au reste de la bibliographie de l'auteur. Ce n'est pas un livre que je mettrais dans les mains de n'importe quel jeune lecteur, je pense qu'il faut une certaine maturité pour le comprendre et l'apprécier. C'est plus léger qu'un Chien, qu'un Mordre ou qu'un GdT (pas encore lu Mordred), mais tout juste. En tous les cas, qu'elle soit destinés aux jeunes ou aux moins jeunes, la plume de Justine Niogret est toujours aussi ciselée, et personnellement, c'est ça que je recherche.