Trilogie terminée ! J'ai profité de l'édition en intégrale. Bon, sur mon Glo, je voyais s'afficher 1710 pages quand même. Mais ça se lit très (trop) vite. Et c'est du tout bon. Si je devais relever un point, ce serait les multiples rebondissements en fin du premier tome. Il était grand temps qu'il arrête car sinon ce serait moi qui me serait arrêté. Il a eu pour le coup, je trouve, la main un peu lourde.
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Le coup Roth/ Le Rat, c'était franchement un peu trop
Son récit perd en consistance et verse un peu dans la facticité. Mais heureusement, ça se calme dans les tomes suivants.Il faut reconnaître que Brent Weeks maîtrise bien son sujet. C'est efficace de bout en bout. On retrouve bien un style dans l'air du temps avec des chapitres courts qui correspondent bien à nombre de lecteurs qui peuvent ainsi se replonger dans le récit rapidement et clore un chapitre très vite. L'histoire est classique mais on suit volontiers les aventures des personnages. La relation Elène/Kylar quoi qu'un peu teintée de niaiserie (compréhensible car ils restent en gros deux ados qui découvrent l'amour)n'atteint quand même pas les hauteurs du duo Richard/Kahlan. Ayant lu l'épée de vérité quelques mois avant, je comprends mieux quand Gillo dit qu'il existe beaucoup mieux. Car oui, Weeks est clairement très nettement au-dessus.Au rayon des regrets :
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J'aurais aimé que Weeks n'élude pas la relation Durzo/Uly traitée en une phrase et également Durzo/Mamma K. D'ailleurs Uly disparaît quasiment totalement de l'histoire et Mamma K devient un personnage très secondaire comparé à sa présence dans les tomes 1 et 2.Autre point qui m'a un peu déçu : le combat contre Neph Dada où le soi-disant rebondissement est quand même très prévisible. Egalement, la récupération archi rapide de Kylar que Durzo lui aurait enseigné juste avant le combat. L'auteur a vraiment versé dans la facilité pour le coup.
Dans l'ensemble, un très bon moment avec une belle galerie de personnages. L'auteur a su éviter à mon sens l'écueil d'avoir des héros un peu trop lisses ce qui est généralement la loi du genre.
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Le passage de Logan dans le Trou lui permet justement de gagner en profondeur car sans cela, il risquait d'être l'archétype du héros flamboyant mais chiant au possible tout en vertu.
Pour ceux qui recherchent une lecture rythmée avec tout plein de rebondissements, le tout dans une forme bien enlevée, pas d'hésitation, c'est très bon.
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