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Allez, la version plus longue de la critique de La grande aventure Lego, j'ai essayer de spoiler le moins possible parce que la surprise est un peu primordiale donc, rien de plus que ne le dévoile la bande-annonce :Quel sujet plus improbable et tordu que…les Legos ? Après nous avoir adapté des jouets comme les Transformers ou La bataille navale (aka Battleship), le cinéma US continue avec les sujets inattendus. Dire que l’on n’attendait même pas un instant un long-métrage sur le sujet serait un sacré euphémisme. Et pourtant, il arrive encore des miracles. La faute à deux hommes, Phil Lord et Chris Miller, les deux joyeux compères déjà responsables du délirant Tempête de Boulettes Géantes et du sympathique 21 Jump Street qui se retrouvent propulsés aux commandes d’un long-métrage d’animation tout sauf facile à traiter. C’est pourtant leur côté jusqu’au-boutiste et fou qui va faire en grande partie le succès du film Lego. Car oui, vous avez bien lu, La grande aventure Lego s’avère un succès et ce n’est pas peu dire.D’un coup d’un seul, nous voici propulser dans l’univers Lego avec le vol d’une relique magique, le terrible Kragle, par le grand méchant, Lord Business. Mais comme le prophétise le magicien Vitrivius, un individu Spécial viendra et va anéantir le plan diabolique de Lord Business. C’est alors que surgit Emmet, un personnage lego des plus communs, obsédé par les instructions qu’il suit à la lettre. Sa rencontre fortuite avec la belle et mystérieuse Cool-Tag (qui n’est pas DJ) va faire de lui un héros totalement inattendu : le Spécial.Vous avez bien lu le pitch de départ ? Eh bien le film entier est à la hauteur de ce délire. Disons-le carrément, Lego est un OVNI totalement jeté et délicieusement dingue, dans tous les sens du terme. D’abord, graphiquement, le long-métrage se révèle une explosion de couleurs, d’extravagances et d’inventivité. Le monde Lego se voit non seulement respecté à la lettre mais les réalisateurs se demandent constamment comment retranscrire tel ou tel effet dans le monde Lego. Un des premiers exemples, la douche d’Emmet, permet de comprendre l’excellente idée de ce procédé récurrent. Au lieu de gouttes d’eau et de mousse, ce sont des pièces de Lego cylindriques bleus et blanches qui tombent sur le personnage. Dis comme ça, ça n’a l’air de rien, mais une fois appliqué à chaque petite chose du long-métrage, c’est une idée de génie. De la fumée à l’eau, des explosions aux incendies, le délire visuel constant fait de Lego un vrai délice.Ensuite, Lord et Miller se lâchent au niveau du scénario et des personnages. En apparence faussement simple, le long-métrage révèle rapidement le génie des deux compères qui ont rigoureusement tout compris à l’esprit Lego. Il aurait été très facile finalement de bâtir une histoire lambda avec des Legos, de façon simple et efficace. Bref de faire un énième ersatz de Transformers, un repose-cerveau sans vrai talent derrière, bâti pour remplir un contrat. Mais non seulement Lego ne part jamais là-dedans mais il explose tout. Dès le départ, on rentre dans le monde fou qui se bâtit devant nos yeux. Parce que les américains ont compris que c’était finalement ça de jouer aux Legos, d’inventer des histoires, toutes plus folles et improbables les unes que les autres et de se foutre totalement des règles. Alors quand notre héros Emmet, après avoir vécu pendant une quinzaine de minutes dans un monde moderne semblable au nôtre se retrouve propulsé au Far-West, nul besoin de dire que rien par la suite ne surprendra…ou pas. Car jamais les réalisateurs ne se reposent et ils arrivent toujours à trouver plus improbable. Comme seul un enfant en jouant pourrait le faire. Le véritable tour de force de Lego se trouve précisément là, dans ce refus de prendre les enfants pour des imbéciles et de leur rendre, à juste titre, leur plus grand talent : l’imagination. Lego est un film d’imagination, c’est LE thème du film et bon sang, croyez-le ou non, c’est une pure idée de génie.Les réalisateurs du déjà bien secoué Tempête de boulettes géantes trouvent le lieu idéal où déchaîner leur jusqu’au-boutisme d’échappés d’asile. Et ils ne font pas les choses à moitié. Si vous avez toujours rêvé de voir un film avec des personnages de DC Comics, le seigneur des anneaux, Shaquille O’Neal, Abraham Lincoln ou Harry Potter alors bienvenue. Car comme un enfant n’en a rien à faire de tout mélanger, Lord et Miller brisent les conventions et accouchent d’un joyeux bordel des plus jubilatoires. Le résultat de ce melting-pot et de cette aventure à la fois simplette mais incroyablement inventive, c’est environ 1h40 de rire émaillée par des chansons aussi naïves que truculentes (Everything is awesome, c’est un peu la quintessence de l’esprit du film Lego, et elle va vous coller un moment) et des répliques cultes (à peu près tout ce que sort Batman, peut-être le meilleur perso du film). Il faut bien comprendre que Lego va vous balader là où vous ne vous attendez jamais à aller, on ne dévoilera pas le film tellement la surprise est primordiale, mais l’envie et l’immense plaisir des réalisateurs triomphent de tous les obstacles.Enfin, si Lego s’élève au rang pur et simple de merveille (rien que ça), c’est grâce à l’intelligence du long-métrage. Qui l’aurait-cru d’ailleurs ? Comment un film Lego peut-il être intelligent ? Eh bien encore une fois grâce à son scénario et par une double-lecture délicieuse. Les plus jeunes y verront un message sur la création et l’imagination, une sanctification de l’amusement issu de leur propre imaginaire, tandis que les adultes – au-delà des 1000 références disséminées dans le film – verront des choses salement plus roublardes. Ils y verront une dénonciation en règle de la politique Lego moderne de confiner tel type de figurine à tel type d’univers (le syndrome une boîte = un terrain de jeu), une satire puissante de notre société moderne (la ville d’Emmet c’est un peu le summum de l’horreur d’uniformisation et de contrôle moderne), et surtout un message universel, que chacun d’entre nous peut être spécial. Malheureusement, on ne révélera pas le dernier élément très "méta" du film, mais c’est lui qui achève de convaincre du potentiel énorme du long-métrage qui en devient même touchant quand il se dévoile enfin.Il resterait encore 1001 choses à dire sur le film Lego. De la chanson Dark de Batman (à mourir de rire) en passant par les plus délirants changements de registres du film (ils arrivent quand même à nous pondre un flash-back de pirates à l’assaut d’un gratte-ciel !) pour finir sur la myriade de voix en VO qui rendent le film encore plus attachant (mention spéciale à Liam Neeson pour le Bon flic/Mauvais Flic et à cette idée idiote mais jubilatoire de donner à Green Lantern la voix de Jonah Hill). Alors bon voilà, écoutez, courez-y (en VO si possible) parce que La grande aventure est un chef d’œuvre, drôle, émouvant, re-drôle, avec 12.000 idées à la minute, encore rere-drôle, et surtout un film qui ne prend ni l’enfant ni ses parents pour des imbéciles et explose son sujet pour en faire une supernova de l’animation.Une merveille !

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non c'est bien mieux que les mondes de Ralph ... la preuve mes enfants ont trouvé ça plus drôle ! :)pour la VO pour passer de "tout est super génial " à "everythingh is alright" : je vais attendre le DVD (réclamé par mon fils dés sa sortie de la salle) je suis d'accord avec tout ce qu'à dit Littlefinger ... même si il en révèle presque trop ! En gros ce qu'il faut retenir: allez-y pour faire plaisir à vous enfants, vous passerez tous un bon moment ! Par contre, les grand-parents risquent d'avoir du mal...question de génération.

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Vu hier. Comme j'étais à moitié endormie à cause du décalage horaire, je n'ai pas pu le voir à sa juste valeur, je pense. Ca allait un peu trop vite pour moi. (j'avais trop besoin de dormir...)Mais l'univers est exactement ce que je pense de l'esprit Lego, et j'ai adoré l'arme de Lord Buisness et la partie "meta". Et toutes les références, les gags, les personnages (Batman, mais surtout Méchant Flic) sont réjouissant. Faudra que je le revois en forme, j'y prendrais plus de plaisir.

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Vu Le Crocodile du Botswanga.Film sympathique quand on aime l'humour de Fabrice Eboué. Il y a de très bonnes trouvailles (notamment quelques blagues sur la guerre d'Algérie et la Seconde Guerre Mondiale qui sont exceptionnelles) et assez peu de temps mort. On passe un très bon moment, même si ça reste une simple comédie.

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Parce que faire de l'hypercritique c'est drôle et très facile (l'odieux connard le fait, tout le monde le peut) et que ce film, Pompéi, ne mérite pas de critique en bonne et due forme, je m'excuse d'avance :Il y a des jours comme ça où la vie est moche. Mais vraiment. Comme ce jour où vous allez voir un film et qu’il est tellement nul que s’en est effrayant. Oui, d’accord, avec Paul W.S Anderson à la barre, difficile de croire que le film aurait pu être bon (à ne pas confondre avec Paul Thomas Anderson, le réalisateur de There Will be blood qui, pour le coup, enchaîne les petites pépites). Pour ceux qui n’ont pas suivi, le monsieur est le responsable de la saga Resident Evil, ce monument du cinéma d’horreur – comprendre, cet infâme viol et terrifiante déjection cinématographique. Oui oui, on se rappelle qu’il y a déjà eu un miracle dans sa carrière et qu’il a fait un excellent film (Event Horizon), mais des rumeurs affirment qu’ils avaient alors été remplacé par un clone d’une dimension parallèle (et nous ne sommes pas là pour croire ces choses-là). Bref, Paul W.S Anderson revient ! (même si on l’attendait pas du tout en fait) Et pas avec n’importe quoi mais avec un tas de mecs bodybuildés en tenue de gladiateurs recouverts de sueur (Non, ce n’est pas un porno gay, désolé). Le titre du film : Pompéi. Parce qu’on a oublié que derrière les romains et les gladiateurs, il y avait un volcan qui explose. Et pour mener à bien ce projet trépidant d’aventures catastrophes, il a même engagé Kit Harrington, le beau gosse ténébreux de Game of Thrones, accessoirement le plus mauvais acteur de la série (et là, on sent bien le sapin). Donc, vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir !Le film commence avec un petit garçon qui dort dans une tente et qui se trouve réveillé par des petits bruits étouffés. En ouvrant la tente sus-nommée, il découvre avec horreur qu’on massacre les siens (oui les tentes sont très isolantes à l’époque, mais vraiment). Emmenez par des esclavagistes romains pour devenir gladiateur, le Celte (comme on le surnomme avec une énorme originalité), combat dans les arènes de l’ancêtre de Londres avant d’être envoyé à Pompéi pour les jeux (Et là, on se dit, parfois, les Dieux, ils choisissent un mec pour qu’il en chie. Il aurait pu aller à Rome mais non, PAM, Pompéi. Ce manque de bol de compétition quand même). En arrivant à la ville en question, il croise une jeune noble romaine, Cassia, qui rentre de Rome passablement dégoûtée de la vie politique de la Cité. Alors que les jeux se préparent pour accueillir le sénateur Corvus (qui adore dire son nom complet à l’écran, mais qui adore VRAIMENT), la cité tremble, et le volcan semble se réveiller petit à petit.Bon.Disons que pendant les vingt premières minutes, le résultat fait rire. Et c’est déjà ça. Parce que sur ce laps de temps on a droit à un empilement de clichés à en faire pâlir n’importe quel nanar. Entre le guerrier celte qui semble être un sauvage mais qui en fait a un cœur gros comme ça, même qu’il aime les chevaux et qui fait tourner la tête de Cassia en un seul coup d’œil (en même temps c’est Kit Harrington, et les femmes quand elle voit des abdos, des yeux sombres et des beaux cheveux, on les tient plus, c’est connu) qui est elle-même une noble romaine mais en fait non, elle est pas d’accord avec les sauvages romains, et les romains en question, très très vilains et méchants, super-prétentieux en jupette, on sent déjà bien les choses. La suite ne fait que confirmer les craintes. Et pire. Parce qu’ensuite, le film devient consternant et navrant de nullité. Comment faire pire me direz-vous ? C’est simple, en plagiant.En gros, Pompéi c’est Gladiator meets Titanic meets Volcano. D’ailleurs, le film ayant 2/3 de son temps un univers resserré autour des gladiateurs, le plagiat de Gladiator saute aux yeux (même des aveugles, c’est dire). Parce qu’en somme Pompéi parle d’un homme – qu’on appelle durant la moitié du temps par son ethnie, tiens tiens tiens - qui cherche vengeance en tuant un très haut responsable romain mégalo et pervers – ohhhh – et qui se fait des potes gladiateurs dont son meilleur pote, un grand black qui a perdu sa famille et qui prie devant des statuettes en bois. Si en plus on ajoute des scènes du genre une bataille dans l’arène où les gladiateurs sont en sous-nombre pour reconstituer une bataille romaine et où les romains de la dite bataille sont des gladiateurs belliqueux et que tout se déroule à l’inverse de ce qui s’est vraiment passé et que le haut dignitaire romain s’exclame « Mais dans la réalité, ce sont les romains qui ont gagné, non ? », là faut vraiment n’avoir jamais vu Gladiator pour ne pas voir que Scott a de quoi porté plainte. Enfin bon, vu le bide du film, il n’aurait pas grand-chose, certes. Mais quand on dit que Pompéi copie Gladiator, attention, c’est du Gladiator leaderprice. Du Gladiatux. Gladiator date de 14 ans déjà et pourtant Pompé est 10 fois plus moche à la fois sur la réalisation (ça c’était couru d’avance) mais aussi sur les FX. Les plans sur la ville s’avèrent immondes (c’est une torture visuelle) et les décors risibles. La version leaderprice du Colisée, c’est un grand moment de solitude.Donc, après ces bases, soyons clairs, les clichés continuent à fuser à 200 à l’heure, c’est presque là que se trouve le vrai exploit du film. Et les personnages sont d’une fadeur hallucinante, et pas un pour rattraper l’autre. Dans tout ça les acteurs (pas aidé par la pire VF de l’histoire, à mourir de rire) révèlent le défi d’être aussi lamentables que le film. Kit Harrington est triste (non, ce n’était pas pour le rôle de Snow en fait qu’il était triste, c’est juste qu’il ne sait que froncer les sourcils, faire un regard mystérieux et sourire une ou deux fois parce qu’il faut bien emballer les minettes), Carie-Ann Moss et Adewale Akinnuoye-Agbaje se disputent la place de l’acteur has-been pitoyable, Kiefer Sutherland se demande encore pourquoi on lui a fait porter un costume de sénateur romain (WTF ?) sans parler de Jared Harris et Emily Browning qui découvrent que, non, en fait c’était pas Paul Thomas Anderson le réalisateur. On y ajoute des dialogues crétins et tout ce qu’il y a de plus clichés (encore) et puisqu’on va en finiravec les clichés, on arrive à l’histoire d’amour et le volcan qui fait boum.Amour. Oui. Non. Peut-être. Il semble à un certain point que le vrai amour du film c’est entre le réalisateur et les chevaux qu'il a lieu, ce qui est assez dérangeant en fait. Mais l’idylle entre Milo (et non Milou, un Celte, ça peut pas avoir un nom celte, faut pas déconner) et Cassia, c’est un peu Twilight version fleur bleue (ouiais, ça fait mal hein ?) avec cette scène culminante de niaiserie sur le flanc du volcan ou pire, la scène finale. Mais on va y revenir. Parce qu’après les bagarres du film (en fait la préoccupation numéro 1 d’Harrington), Anderson se souvient que son film s’appelait Pompéi et qu’il avait même fait mourir un noir au début pour annoncer la catastrophe – le noir meure toujours en premier. Donc le volcan fait boum. Si vous pensiez qu’au moins il y aurait des images impressionnantes de la catastrophe volcanique, vous aviez tort. Parce que c’est aussi moche qu’avant, mais c’est surtout plus sombre. Et on attend toujours la lave. Mais comme pour Titanic, alors que tout vire au cauchemar, les protagonistes se foutent sur la gueule. Bah oui. Ce n’est pas comme s’ils allaient tous mourir s’ils ne se barraient pas. On assiste donc à une succession de scènes absurdes de bagarres. Alors que la ville se meurt. Logique.Enfin…logique. Ce mot n’existe pas pour Anderson et il va même réussir à caser un tsunami dans le lot – sérieux – qui sera arrêté d’ailleurs par un rempart avec plein de trous – bah oui. Finalement, après un déluge d’immondes effets spéciaux, une coulée pyroclastique déboule. Et donc, Mr fait la tronche qui poursuivait Corvus Pupus Caïus Respecte Mon Autorité JE SUIS UN SENATEUR ROMAIN PUTAIN, se rend compte qu’il faut prendre son cheval et Cassia pour se tirer. Et il arrive même à sortir des remparts de la ville avant d’être rejoint par la coulée (rappelons qu’une nuée ardente va au moins à 200km/h, et donc que son cheval est supersonique) avant de bazarder son cheval parce qu’ils n’iraient soi-disant pas assez vite (alors que le cheval en fait, sera le seul survivant). Tout ça pour un bisou avant de mourir. Soupir, THE END.Non, Pompéi s’annonçait comme un film désastreux mais là c’est juste pathétique et immonde, un amoncellement de clichés, de médiocrités et de débilités. Tout est à jeter, tout. Il n’y a vraiment pas de quoi en faire une vraie critique construite, car tout est honteux. Alors franchement, même si votre copine vous menace pour aller le voir, larguez-la.

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Raconter la fin du film, ça gâche le plaisir :PMoi j'ai vu Dallas Buyer's Club et c'est beaucoup mieux que Pompeii mais c'est aussi beaucoup moins drôleMc Connaughey enchaîne les rôles impressionnants ces temps-ci.

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Bah, à défaut d'aller voir Pompei, je me serais tapé une bonne tranche de rigolade en lisant la critique de Littlefinger... Mais du coup, moi qui pensais profiter de ma prochaine sortie cinématographique pour aller voir Dallas buyer club, autant dire mon moment culturel du mois, je me retrouve avec une formidable envie d'aller voir La Grande Aventure Lego. Il se passe vraiment des choses improbables dans ma vie. Petite question : vous êtes aller le voir en VO ou en français ? :o Oui parce que j'ai un gros dilemne linguistique, vu que j'habite... en Allemagne. Où le film n'est diffusé qu'en allemand. Parce que dans ma tête j'imagine des petits legos qui parlent en allemand, et j'hésite en crier d'horreur et me tordre de rire. Possible que ça améliore le potentiel comique du film (jawohl!). Ou pas. Car oui, j'ai déjà testé les comédies en allemand, et bon, on va dire que la langue n'est pas vraiment faite pour ça. :sifflote: Bref, si, de façon hautement improbable, quelqu'un tente l'expérience, n'hésitez pas à me faire signe :D

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Haha, j'avais vu Pompéi il y a quelques jours mais je n'avais pas encore eu le temps d'en dire un mot ici. Alors oui, globalement c'est un navet. Mais Littlefinger a la dent un peu dure, je trouve, parce que personnellement, peut-être parce que j'y allais en m'attendant au pire, je me suis surpris à plutôt bien m'amuser (et pas seulement aux dépens du film).Déjà, les effets spéciaux ne m'ont pas paru si mal faits que ça. La reconstitution de Pompéi est potable et le Vésuve est bien impressionnant. Le déroulement de l'éruption était même assez proche de ce qu'on sait de la vraie destruction de Pompéi (d'où l'absence de lave, notamment, cf. plus bas). Après, c'est pas Le Hobbit non plus, mais en termes d'effets spéciaux on est loin des films qui piquent les yeux (je ne sais pas, genre le loup-garou de Harry Potter 3 ou les effets spéciaux de la Ligue des Gentlemen extraordinaires - qui piquaient déjà les yeux au moment de leur sortie, je précise).Les acteurs... sur Kit Harington, tout a déjà été dit : il a un joli minois mais il réussit l'exploit d'être aussi monoexpressif que Sam Worthington, voire plus. Ils auraient aussi bien pu engager un autre acteur revêtu d'un poster de Harington. La direction d'acteurs n'a pas dû être trépidante. Les autres acteurs, par contre, m'ont paru s'en tirer pas mal. Kiefer Sutherland m'a paru bien s'amuser dans son rôle de méchant retors, pervers et sadique, et l'absence de Harington met du coup en valeur Adewale Akinnuoye-Agbaje, qui donne plutôt une bonne performance en Atticus.Reste le scénario. Alors... C'est un film-Frankenstein, c'est-à-dire fait de bouts d'autres films cousus ensemble plus ou moins bien à l'aide de très grosses ficelles de film d'aventure du type série B. Littlefinger a complètement raison sur le repompage allègre de Gladiator, surtout vers le milieu du film, mais on pourrait aussi citer Centurion pour tout le début (il y a des plans qui en sortent directement), Titanic pour l'histoire d'amour en général (là aussi je pense qu'on doit pouvoir trouver des plans directement repris), et quelques trucs qu'on trouve dans à peu près n'importe quel péplum en ce moment (exemple : les guerriers qui regardent un combat en tapant sur leurs boucliers avec leurs épées et en faisant "Aouh, aouh" pour encourager leur champion). Là où le film sauve les meubles, c'est que, contrairement à énormément de grosses productions hollywoodiennes (au hasard Le Choc des titans) qui sont vraiment complètement creuses et en plus terriblement premier degré, Anderson, lui, assume complètement ce côté "j'invente rien, je suis là pour amuser". Bon, je ne crois pas avoir vu d'autres films de ce type jusqu'à présent, mais c'est en tout cas l'impression que m'a donnée Pompéi. Ce qui me fait dire qu'Anderson s'amuse, c'est qu'il y a un certain nombre de trucs qui sont tellement gros qu'ils ne peuvent pas ne pas être du second degré (même pour un film d'aventure américain de série B ). Et il y a des moments où on est visiblement dans l'allusion voire la reprise parodique plutôt que dans le plagiat opportuniste.
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Autres exemples, cette fois sur les trucs "trop gros pour ne pas être du second degré" :
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La réalisation et le montage ont aussi un côté très ludique, notamment dans les duels et les poursuites : il y a tout un tas de ficelles hyper classiques qui sont filmées et jouées de telle façon que j'avais vraiment l'impression qu'Anderson faisait tout ça pour un public déjà habitué à ce type d'aventures et de ficelles. Bon, ça ne l'excuse pas pour autant, parce que ça reste fin comme un éléphant dans un entrepôt de nitroglycérine, mais il y a vraiment un côté joueur qui rattrape un peu le côté éculé du contenu.
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Littlefinger a écrit :La version leaderprice du Colisée, c’est un grand moment de solitude.
Ahem. On voit jamais le Colisée dans le film : le Colisée se trouve à Rome, pas à Pompéi.
Littlefinger a écrit :Et on attend toujours la lave.
Ça c'est normal, Pompéi a été détruite par des nuées ardentes et non pas une coulée de lave. Même si le film est très loin d'être un documentaire historiquement exact, le déroulement de l'éruption du Vésuve est nettement plus proche de la réalité historique que ce qu'on trouverait dans des péplums plus anciens (qui justement montrent de la lave).Bref, ça ne va franchement pas chercher loin mais, si vous êtes fans de toges et de casques luisants et que vous avez déjà vu Gladiator et Centurion, et que vous avez envie d'un péplum orienté série B assumée, vous passerez un moment correct avec Pompéi. Sinon, voyez plutôt ces deux films ou lisez un bon roman de fantasy antique...

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Hey Tybalt, pour mes deux citations, ma critique c'était de l'humour, j'ai bien d'ailleurs précisé que c'est une coulée pyroclastique qui emporta la ville et pour le Colisée aussi, j'ai l'air bête comme ça, mais le Colisée c'est à Rome, mais vu que Pompéi plagie Gladiator, et qu'il pouvait pas ressortir le Colisée de Gladiator, ils ont pris un truc plus petit, qu'ils tentent de rendre aussi impressionnant. Mais euh non.Et je persiste et signe, les FX sont immondes, même ma copine (la coupable pour m'avoir fait assisté à ça) qui est bien moins exigeantes dessus les as trouvé nuls... Ça pue l'effet mal incrusté de A à Z et parfois on a droit à du vrai carton-pâte. Après si tu nivelles par le bas en prenant deux navets (La ligue dans le genre bouse intersidéral ça se pose là, et en disant ça pour HP3, je vais me faire des amis non plus), c'est sûr que par rapport à ça, on kiffe les FX de Pompéi.Et pour Anderson, le côté "assumé, j'invente rien", c'est depuis le début de sa carrière qu'il nous fait le coup, ça commence à être léger comme excuse. (Cf Resident Evil qui était déjà un melting-pot)Et puis le nombre de clichés, quoi, si je faisais une vraie critique de la chose, j'en aurais pour des heures tellement y'en a parce qu'Anderson n'a pas le début de la moindre idée pour son film quoi.

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Pas de souci Littlefinger, je précisais juste au cas où :) J'avais déjà lu ailleurs sur Internet un commentaire critiquant "le Colisée" dans le film et là je n'étais pas certain que la personne était au courant de la différence. Pour la lave, c'est pas forcément évident d'être au courant vu qu'on en voit encore souvent dans les représentations un peu anciennes de la destruction de Pompéi... Allez, disons-nous qu'au moins les collégiens en option latin auront des effets spéciaux un peu moins vieillis et un brin plus historiquement exacts à se mettre sous la dent, à défaut d'un vrai bon film :sifflote:(Et encore, c'est vraiment pour lui trouver un alibi, parce que de nos jours on fait aussi de très bons documentaires sur le sujet...)
Littlefinger a écrit :Et pour Anderson, le côté "assumé, j'invente rien", c'est depuis le début de sa carrière qu'il nous fait le coup, ça commence à être léger comme excuse.
:lol: Je n'avais jamais vu de film du monsieur, juste la bande-annonce des Trois Mousquetaires qui m'avait fait peur. Encore un dont la filmo risque de finir intégralement dans les clubs nanards...

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Pompéi à l'air d'un énorme nanard: chouette moi j'aime bien les nanars ! :) surtout les anciens en fait ! et puis moi j'aime les péplums : oui Ben Hur est un de mes films favoris et je l'ai vu sur grand écran et j'en ai pris plein les yeux ! Gladiator je l'ai vu aussi sur grand écran ... et je préfère les décor de carton pâte que les moches numériques (bon sur un écran de taille normal ça pique moins les yeux) Enfin , bref... si c'est aussi débile et délirant que les 3 mousquetaires: ça promet une bonne tranche de rire ! mais bon faut pas rêver je suis pas prete à payer pour ça ! ah euh les abdos tablette de chocolat ça ne me fait pas rêver et l'autre machin, je l’ai trouvé décevant par rapport à mon image que je me faisais de Snow (il a le charisme d'une chaussette poilue...) Na voilà ça c'est dit ... :mrgreen:et euh je voulais dire encore un truc : est-ce que Littlefinger a déjà lu ces livres là
http://media.senscritique.com/media/000000112895/160/101_Nanars_Une_anthologie_du_cinema_affligeant_mais_hilarant.jpg
http://i928.photobucket.com/albums/ad129/ysephilou/Quatre/51V7NDPKR3L__SL500_AA300_.jpg
sa critique est complètement dans la lignée de ces 2 ouvrages absolument hilarants! :D

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J'ai vu The Mortal Instrument ce soir et j'ai plutôt trouvé ça bon, bon pas le film du siècle mais assez bon quand même :) ça partais un peu dans tous les sens mais c'était fun, je me suis pas ennuyé et c'est le principal, je crois ;) !!