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Je viens de terminer les deux tomes de la forêt des Mythagos. Il ne me reste plus qu'à acheter et à lire Avilion. C'est une lecture complexe. Ce n'est pas comparable au type d'exigences que demande l'ombre du bourreau mais il faut toutefois rester particulièrement attentif afin de louper le moins de détails possibles. Je les relirai très certainement dans quelques années car je suis persuadé d'être passé à côté de plusieurs éléments, notamment dans Lavondyss. Une lecture exigeante mais unique, enchanteresse. Que vous tombiez complètement sous le charme de la forêt ou non, si vous empruntez les méandres du bois de rhyope, vous n'en sortirez pas intact.

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indy620 a écrit :Manque plus qu'une rouquine un poil sauvageonne qui en sort !
Si des rouquines un poil sauvageonnes se mettent à sortir des forêts galloises je sais où je vais passer toutes mes vacances...

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Lu La Forêt des Mythagos et Lavondyss.En effet la lecture est exigeante. J'avoue avoir presque décroché avant la fin de Lavondyss... peut-être que la lecture dans les transports n'est pas toujours idéale.Plus qu'un récit et très différent des histoires "habituelles" que l'on rencontre en fantasy, il y a ici comme un voyage intérieur pour le lecteur. A l'imaginaire déployé dans le livre on se trouve parfois renvoyé au notre, intime. La voie ici empruntée me semble originale entre la réalité et l'histoire qui nourrissent les légendes et les mythes construisant l'imaginaire qui à son tour influence la réalité pour un voyage personnel et universel (même si la thématique est nourrit de référence celtiques et donc européennes... l'idée de l'imaginaire ici explorée est à mon sens universel : ailleurs la forme serait différente, mais le fond resterai).J'ai eu la sensation d'un écho particulier, au-delà de la réflexion personnelle, qui touchait certaines fibres de mon imaginaire. Le livre est riche. La forêt vous happe, vous submerge et vous nourrit. Une lecture forte qui demande un investissement pour profiter pleinement de la plongée en forêt. Car Robert Holdstock fait plus que raconter son histoire, il interpelle notre imaginaire : d'où vient-il, où va-t-il, quel est-il ?Il me reste à lire Le Passe-broussaille, La Porte d'ivoire et La Femme des neiges... il me restera encore à acquérir et lire Avilion. A suivre encore de bon moments en forêts.P.S : on tombe forcément amoureux (si l'on est un lecteur masculin ?) de Guiwenneth... à nous de la soutenir comme il se doit dans le prochain Tournoi ! :)

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J'ai lu la forêt des Mythagos l'an dernier (pas le deuxième qui n'était pas disponible dans la médiathèque que j'ai l'habitude de fréquenter). J'ai bien aimé. J'avais l'habitude de surtout lire de la high fantasy et cette lecture à apporter un côté plutôt rafraichissant, plus de guerriers qui s'entretuent mais l'ambiance d'une forêt profonde. Mais il faut s'accrocher. J'ai trouvé la lecture assez hardue. Ne faites pas comme moi et ne le lisez pas en période d'examens. Ce n'est pas à mon avis, un bouquin pour décompresser :lol:

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Après avoir vu la critique de ce livre sur Elbakin, j'étais super enthousiaste à l'idée de le commencer !On m'a offert les deux tomes de l'intégrale... Et je suis super déçue. Cela fait des mois que je traîne dans Lavondyss en me demandant à quel moment le lien sera fait clairement entre les Huxley et cette adolescente énervante. C'est tout ce que j'en pense, de Tallis, énervante. Je n'arrive pas à rentrer dans ses visions, rien ne m'enchante.Autant la première histoire était intéressante car elle ouvrait la voie vers un mystère, autant là, je ne comprends pas du tout l'intérêt de Lavondyss. Je m'attendais à ce que le mystère continue ou qu'il s'éclaircisse, mais rien. J'ai ouvert le deuxième tome contenant le Passe-Broussaille et La porte d'ivoire, et survolé un peu pour voir si je retrouvais des éléments de l'histoire de départ... pour voir si on revenait à ce qui m'a "teasée" au début. Mais je n'ai rien trouvé de probant.Je suis vraiment déçue, car même si le style est un peu complexe et n'en fait certainement pas une lecture "de détente", ce n'est pas ce qui m'arrête (et pourtant je suis difficile là dessus). C'est vraiment le fait que rien n'a l'air de se recouper au bout de 600 pages.Quant aux critiques lues sur ce forum, je me demande si ce n'est pas juste moi qui suis tellement "à l'extérieur" du bouquin... En effet, l'histoire ne me donne ni frisson ni émotion. Je n'ai pas eu le sentiment que cette forêt était démoniaque ou bénéfique, c'est juste une forêt, mystérieuse.Par ailleurs, les critiques semblent dire qu'à la fin du cycle, aucune question n'a vraiment de réponse et beaucoup de choses restent en suspens... Autant dire que ça ne présage rien de bon pour mon envie à continuer.Bref, voilà, petit compte-rendu de quelqu'un qui n'a vraiment vraiment (vraiment) pas aimé.Dommage ! :(

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Bonjour,je me suis toujours tâté avec ce cycle... les critiques semblent indiquer que c'est une oeuvre très particulière, et que la magie qu'elle recèle opèrera ou pas en fonction de chaque personne... Du coup, j'hésite.D'un côté, je me suis cassé les dents sur le seigneur des anneaux (à13 ans), et j'ai lâché la roue du temps à cause de ses longueurs...De l'autre, l'Arcane des épées (et sa première partie souvent jugée longuette, que j'ai adoré comme le reste), la Rune du loup (qui possède quand même une écriture "spéciale") et la guerre des cygnes (décrit comme une lecture pas franchement folichonne, si j'ai bien compris) m'ont bien plu.Ah, et j'adore les forêts, la mythologie cetltique et tout le sens du sacré mystérieux, presque primitif, que le tout renferme.Du coup, vous pensez que je pourrais aimer Holdstock et sa forêt?Autre question : trouvez-vous que c'est une oeuvre qui s'apprécie avec la raison, ou avec les émotions?

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As-tu réussi à te remettre au seigneur des anneaux après cela? Pour quelle raison si tel n'est pas le cas? Cela pourrait nous aider pour répondre à ta question.

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Bon, j'avais écrit toute une tartine, mais je pense avoir trouvé la clé de ce qui marche chez moi : il me faut un personnage aucquel m'identifier pour rentrer correctement dans un récit. Ce qui implique que les personnages soient au centre de l'histoire, et que leurs motivations soient compréhensibles. Accessoirement, je préfère les personnages "bons", ou au moins "humains".Dans "le seigneur des anneaux", le problème (outre le fait que je l'ai peut-être lu trop tôt) est que le récit part parfois trop dans le descriptif à mon goût, m'éloignant des personnages. De même, le fait que certains personnages aient plusieurs noms (il m'a fallu un certain temps pour comprendre que Gandalf et Mithrandir étaient la même personne, par exemple) avait tendance à rendre l'identification moins facile. Enfin, certains personnages me paraissaient assez incompréhensibles (pourquoi Galadriel a-t-elle donné une motte de terre et une boucle de ceinture à Sam pour aller sauver le monde, et pas quelque chose de plus utile?).Dans "même pas mort" de J.P. Jaworski (que j'ai davantage apprécié, sans doute parce que je n'ai plus 14 ans), j'ai toujours un détachement vis-à-vis de Bellovèse, et le sentiment que le véritable personnage de l'histoire, c'est la culture et l'univers décrits. Résultat : j'ai plus de mal, et malgré les qualités d'écriture évidente de l'auteur, ce n'est pas mon genre de roman préféré.Dans "La roue du temps", ce qui m'a finalement découragé, c'est le fait qu'il faille attendre parfois 200 pages pour connaître la suite de l'histoire d'un personnage développée assez longuement, et qui se terminait sur un cliffhanger insoutenable.En revanche, j'ai adoré l'Arcane des épées, la guerre des cygnes, la reine celte, les royaumes d'épines et d'os, les Monarchies divines et toutes les oeuvres de J.V. Jones et O.Peru, par exemple : toutes des oeuvres dans lesquelles les personnages sont centraux.Je me suis même rendu compte que des personnages sympathiques et attachants pouvaient me faire dépasser les défauts évidents d'une oeuvre : le manque de maîtrise de la temporalité et des intrigues dans la Moïra, ou le côté artificiel du monde dans Fils-des-brumes.Je ne sais pas si ces considérations aideront à mieux me répondre...

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Du coup je pense que tu pourrais éventuellement aimer Holdstock, vu la référence à même pas mort, mais que tu ne pars pas gagnant si tu as des soucis avec les styles complexes et lents... car si la lecture du Jaworski fut éprouvante je n'ose imaginer le ressenti sur les Mythagos. :huh: Peut-être serait il judicieux de tester le codex Merlin, du même auteur, avant cela...

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Oups, j'ai changé tout mon post pendant que tu me répondais... désolé! C'est que ta question a suscité une réflexion assez profonde chez moi, qui ne s'est achevée que suite à plusieurs éditions successives de mon message!Du coup, maintenant que j'ai mieux centré mes goûts, y a-t-il des personnages suffisamment compréhensibles et mis en avant chez Holdstock, ou les personnages principaux sont-ils "éclipsés" par la description du monde (ou tellement mystérieux qu'ils provoquent un sentiment de détachement)?Merci pour tes réponses! :D

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(pourquoi Galadriel a-t-elle donné une motte de terre et une boucle de ceinture à Sam pour aller sauver le monde, et pas quelque chose de plus utile?).