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Oui, ça à l'air fantastique niveau mobilier...Après, je ne vois pas pourquoi ça changerait la vision de l'auteur: la tombe est exceptionnelle au niveau richesse, mais elle ne remet pas en cause tout ce qu'on savait de l'époque.

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Un extrait de la deuxième branche, pris sur le blog des Moutons :
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Je suis en pleine lecture de "même pas mort" et l'édition des moutons électriques est magnifique, j'ai limite peur de l'abimer en lisant dans le métro...

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Un deuxième extrait :
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J'en suis à la moitié et j'ai du mal à accrocher. Je ne retrouve pas les forces d'un "Gagner la Guerre". Que ce soit l'histoire et surtout le personnage principal. Ici le personnage principal et à la limite ennuyeux. L'histoire est sympa sans plus pour l'instant. Rien de vraiment fou.Je vais quand même le finir mais pour l'instant je suis assez déçu :(

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Finalement je l'ai trouvé très bien ce "même pas mort", y'a une ambiance vraiment géniale. Mon seul reproche était le retour en arrière constant qui laisse toute la première moitié du livre en plan jusqu'à la fin, ça frustre pas mal

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LeChucK a écrit :J'en suis à la moitié et j'ai du mal à accrocher. Je ne retrouve pas les forces d'un "Gagner la Guerre". Que ce soit l'histoire et surtout le personnage principal. Ici le personnage principal et à la limite ennuyeux. L'histoire est sympa sans plus pour l'instant. Rien de vraiment fou.Je vais quand même le finir mais pour l'instant je suis assez déçu :(
J'ai terminé de le lire il y a quelques jours. J'ai eu la même impression pour, en gros, le premier tiers ou la première moitié. Malgré les très grandes qualités de l'écriture, de la documentation, etc., c'est vrai que le début a quelque chose de plan-plan. On manque un peu de tension dramatique, bizarrement, sans parler de la voix du narrateur qui est plus égale que celle de Benvenuto (à mon avis, le problème est que la voix du narrateur se confond un peu trop avec celle d'un narrateur omniscient assez détaché de ce qu'il raconte, d'autant qu'on sait qu'il a survécu à tout puisqu'il raconte au passé, contrairement à Benvenuto qui raconte au présent et joue donc sa peau en direct).J'ai trouvé que les choses s'amélioraient nettement dans la seconde moitié : tout roule mieux, la tension dramatique est plus forte, et la plume de l'auteur semble devenir plus alerte. Et à la fin, les multiples fils tendus tout au long du livre s'assemblent peu à peu.Il reste un choix de structure qui apparaît bien quand on termine le livre, mais qui peut ne pas jouer en sa faveur pour les lecteurs impatients. C'est en tout cas un livre à l'univers nettement différent de ceux qui se déroulent dans le Vieux Monde et qui peut ne pas plaire aux mêmes lecteurs... et c'est très bien comme ça : Jaworski ne se contente pas d'exploiter la veine qui lui a réussi, il tente autre chose, ouf. Et visiblement il ajoute des cordes à son arc. Ce livre-ci m'a plu moins par ses personnages ou son intrigue que par son ambiance : une sorte de rêve trouble ourlé de cauchemars, où défilent des hommes qui peinent, des forêts bruissantes, des brumes de glace ou de sang, des scintillements de métal luisant sur fond d'ombres mauvaises...Je n'ai pas lu le deuxième tome, mais, a priori, Jaworski garde les mains libres sur sa façon de raconter pour la suite, vu notamment que
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Donc le deuxième tome peut très bien être assez différent.Je vais attendre la parution en poche du deuxième tome, faute de place pour un gros volume (peu aisément trimballable, d'ailleurs, ce qui ne m'arrange pas vu que je lis beaucoup dans les transports en ce moment), mais je suis assez impatient de voir ce qu'il fait pour la suite.Mon avis est un peu court faute de temps, mais j'essaierai de revenir détailler un peu à la première occasion :)

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Je risque un double post... J'ai lu l'interview de l'auteur sur Elbakin et j'écoute en ce moment la vidéo de son entretien à la librairie L'Esprit livre à Lyon (ça se trouve sur Youtube et ça dure une bonne heure).J'ai vu passer que Jaworski avait puisé son inspiration première dans l'Histoire romaine de Tite-Live, au livre V. Or il n'y a rien de plus facile que d'aller voir ce que Tite-Live dit de Bellovèse et de Ségovèse. Il n'y a pas grand risque de dévoiler l'intrigue de la trilogie, du moins d'après ce que j'ai pu comparer après lecture du premier tome, mais, pour les plus prudents d'entre vous, je mets tout de même l'extrait de Tite-Live entre balises "spoilers" :
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Pour avoir travaillé récemment avec l'un des livres de Jean-Louis Brunaux que cite Jaworski parmi ses références, je peux confirmer qu'il y a un gros travail de synthèse et d'injection de la documentation historique dans ces romans (du moins dans le tome que j'ai lu pour le moment).Ce qui m'a particulièrement plu est le soin constant de Jaworski d'adopter la vision du monde de ses personnages, notamment en matière de croyances religieuses ou magiques. Ce n'est pas seulement de la documentation historique, c'est un écho aux progrès effectués ces dernières décennies par l'anthropologie historique.