C'est une lecture qui m'a magnifiquement enchanté. A la fois prenante et bouleversante. L'impression de lire un sublime conte, un récit biblique, une fable homérique... Un délicieux mélange. L'auteur a la capacité de fédérer, de capter l'attention avec sa plume poétique. Les pérégrinations du peuple Roi m'ont tenu en haleine tout le long. Suivre leurs joies futiles, leurs craintes perceptibles... Une certaine magie se dégage de ce récit ; grâce au langage utilisé, au contexte et à la sensation de vivre-lire une histoire particulière, véritable, nous prenant au coeur bien qu'entièrement imaginaire. André Lichtenberger nous évoque des contrées, des paysages, de la végétation, différentes espèces qui nous parlent. Parce qu'elles font partie de nous, de notre Monde, de notre légendaire, de notre imaginaire. A qui les Centaures n'évoquent rien ? Les Faunes ?C'est une lutte de classe. Prenant place dans un Monde imaginaire, le contexte n'en reste pas moins d'actualité. L'emprunte de l'Homme sur son environnement. Un écho particulier vu l'actualité du moment. Les éditions Callidor réalisent, à mes yeux, un sans faute depuis leurs créations. L'Âge d'or de la fantasy est une collection magistrale qui m'a permis de lire des plumes exceptionnelles. Il est impossible de passer à côté... C'est... Beau !Aux centaures la plaine luxuriante, aux faunes la forêt centenaire et aux tritons l’océan infini. Protecteur des Trois Tribus et gardien des animaux, Klévorak, le roi du peuple aux six membres, maintient la paix entre tous, imposant sa loi. Mais celle-ci vient d’être violée, et voilà que les eaux se déversent du ciel crevé et que la race impie des hommes, frères du froid et de la mort, menace l’équilibre de la nature… Pris entre la mer salée, immense et terrible, et les glaives de bronze des Écorchés, les centaures et leurs frères vont devoir faire un choix.
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Quelqu'un a-t-il pu lire ce vieux roman récemment publié par les éditions Callidor ?