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oué, c terrible !sinon, ptite info pour ceux qui attendent Lyra's Oxford avec impatience. Galimard envisage une sortie en france aux alentours de mars 2004.

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Avec eaucoup de retard je me suis mis à cette série dont tout le monde disait du bien et au final je ne peux qu'ajouter ma voix au concert de louanges sur cette superbe trilogie.L'histoire en elle-même est passionnante avec un départ à cent à l'heure et elle se complexifie au fil du récit. L'idée de faire une révolte contre le royaume des cieux à travers les actions de nombreux personnages dans de nombreux mondes parallèles était très ambitieuse, non sans rappeler le paradis paerdu de John Milton, mais le talent de l'auteur a réussi à tenir cet incroyable pari. Les personnages sont attachants mais surtout ils sont tous travaillés en profondeur avec des motivaions complexes. De plus ils ne sont pas toujours dans le même camp ce qui ajoute du piment au récit et ne les rend que plus humains ( j'adore cette chère madame Coulter!). Quant à l'histoire entre Lyra et Will à la fin elle m'a boulversé par son côté poignant et sa tristesse.Enfin, les différents mondes sont très crédibles et très bien décrits ce qui fait que je n'ai aucun problèmes à m'imaginer dans l'Oxford de Lyra ou en compagnie de Iorek et ses ours des glaces. La Poussière qui relie les mondes entre eux est ausii un élément très intéressant et original soulevé par l'auteur qui en fait le centre de l'intrigue des deux premiers tomes alors que le dernier se concentre plus sur la révlote et le rôle de Lyra. Au final je n'ai qu'un mot à dire: génial! :)

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Beaucoup de personne de ma connaissance on moins aimé le troisième tome,surtout chez les plus jeunes lecteurs, à cause du changement de ton. Pour eux, l'affrontement étant moi important et surtout moins porteur de magie et d'émotion. En tout cas, il faut absolument lire la fin, qui a fait verser une larme a bien du monde.

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Beaucoup de personne de ma connaissance on moins aimé le troisième tome,surtout chez les plus jeunes lecteurs
En ce qui me concerne, il s'agit de mon préféré justement en raison de cette fin qui compense largement les quelques absences de ce tome.Et oui, on ne peut pas s'empêcher de verser ne serait-ce qu'une larme à la fin de cette superbe trilogie qu'est A la Croisée des Mondes :)

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Nef a dit:
j'ai beaucoup aimé le premier aussi. Quel ravissement c'était de découvrir cette petite chipie qu'était lyra.
C'est vrai qu'au début elle était vraiment pénible mais j'ai été fasciné par la manière dont l'auteur a décrit son changement d'attitude au fur et à mesure que ses idéaux d'enfant prenaient fin et que ses responsabilités apparaissaient. Pullman est vraiment un grand auteur! 8)

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Le ton employé m'a donné beaucoup de mal... Ce n'est pas que ce soit enfantin mais j'ai trouvé le style parfois maladroit ou qu'il frôlait la niaiserie contrairement à d'autres romans qui ont aussi un enfant pour personnage principal. Il est des contes de fées pour enfant que j'ai trouvé beaucoup plus digeste.Bref, je n'ai pas vraiment apprécié la forme.Ensuite, ce livre a pour but de délivrer un message à nos chères têtes blondes. Alors. La religion, c'est mal.Oui, certes. Bravo.Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer Pullman en train de savater notre pauvre pape déjà agonisant et à moitié enterré. Tiens, prends ça. Vlan! Et encore ça. Revlan!Là où certains voyaient peut-être une croisade bénéfique contre la religion (!), je n'ai vu que manichéisme et même de l'intolérance. Et pourtant, je suis athée de coeur et agnostique de force; et j'ai déjà remballé mon content de catholiques pratiquants.Rebref, je n'ai pas vraiment apprécié le fond non plus.Et non, même la fin ne m'a pas arraché de larmes... Sincèrement on la voit venir depuis une centaine de pages et le pauvre lecteur angoissé que j'étais me demandait quant ils arrêteraient de se voiler la face.

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dahen a dit:
Ce n'est pas que ce soit enfantin mais j'ai trouvé le style parfois maladroit ou qu'il frôlait la niaiserie contrairement à d'autres romans qui ont aussi un enfant pour personnage principal.
Moi aussi j'avais été un peu anxieux en lisant les 100 premières pages qui me paraissaient un peu simples, mais ensuite le ton devient plus sérieux et l'intrigue se met en marche et là, je suis vraiment entré dans le récit. Mais c'est tout à fait compréhensible que tu n'ai pas aimé si le style de lecture te rebutait.
Ensuite, ce livre a pour but de délivrer un message à nos chères têtes blondes. Alors. La religion, c'est mal.  Oui, certes. Bravo.  Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer Pullman en train de savater notre pauvre pape déjà agonisant et à moitié enterré. Tiens, prends ça. Vlan! Et encore ça. Revlan!
C'est peut-être un peu excessif comme point de vue. Si vraiment cette trilogie avait été une critique violente contre la religion et ses représentants je pense que la censure n'aurait pas laissé passer ça, que les anglais soient anglicans ou non. John Milton ne critiquait pas Dieu non plus dans le paradis perdu alors qu'il mettait en place comme personnage principal Lucifer qui défiait l'autorité divine. J'ai plutôt vu le livre comme une critique du fanatisme. Ensuite, pas une seule foix dans le livre je n'ai vu d'appel à la haine contre la religion ou d'insultes contre les représentants de Dieu. De même, l'héroïne Lyra n'a pas combattu l'église tout au long du roman, simplement sa mère au début, et s'est concentrée sur d'autres tâches plus importantes. C'est son père qui a mené la rebellion en une activité connexe mais secondaire alors on ne peut pas dire que le livre était centré sur la guerre contre la religion.

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Oui, tu as parfaitement raison sur le fait qu'il n'y ai pas d'appel à la haine et il est tout aussi vrai que c'est plus une lutte du fanatisme que de la religion.Mais, comme je viens de finir le livre il y a moins d'une heure et que je suis encore "à chaud", je n'ai pu m'empêcher de rechercher un passage qui m'avait gèné.PETIT SPOILER
Discussion entre une sorcière et une terrienne (une bien de chez nous)- L'autorité et ses Eglises s'efforçaient de brimer les esprits. Elle m'a donné de nombreux exemples dans mon monde.et la bien de chez nous de répondre:- Je pourrais en citer autant dans le mien.
Par la suite, il est même indiqué que ceux de l'Eglise occupaient les "cours et les palais", donc qu'ils occupaient une place importante.FIN DU PETIT SPOILERPour moi, ce n'est donc pas une quelconque secte planquée qui est ciblée ici mais clairement la religion chrétienne de notre monde. Et même si elle n'est pas l'objet principal de ce roman, disons qu'elle y laisse toutefois quelques plumes.

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Pour moi, ce n'est donc pas une quelconque secte planquée qui est ciblée ici mais clairement la religion chrétienne de notre monde. Et même si elle n'est pas l'objet principal de ce roman, disons qu'elle y laisse toutefois quelques plumes.
Je ne pense pas que Pullman s'en cache de toute façon. :) Perso, ça ne m'a pas gêné du tout, et belgarion a très bien résumé la situation, tandis que tu as reconnu toi-même que c'était plus le fanatisme qui était " combattu ", et encore, sans haine. Mais bien sûr, je comprends que ça puisse déranger. Ce doit être une question de sensibilité, et comme tu l'as dit, tu venais à peine de reposer le roman. :)

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Ta réaction me semble exagérée dahen sur la question de la religion. Tu nous parle de l'actuel Pape, mais l'Eglise décrite dans A La Croisée des Mondes est l'église catholique d'il y a quelques siècles. A cette époque, l'Eglise contrôlait tout, était immensément riche (sur le dos des paysans) et autoritaire (excommunication, hérétiques, bûchers, ...). C'est cette église là qui est décrite et critiquée dans A La Crosiée des Mondes.Je ne peux m'empêcher de me souvenir d'un jeune lecteur anxieux venu me poser quelques questions. ce lecteur était catholique (croyant, pratiquant) et me demandais si ce n'était pas "pêcher" de lire A La Croisée des Mondes. celà montre bien qu'à notre époque encore, la religion excerce une force importante sur certaines personnes, empêchant l'ouverture d'esprit. je sais pas si cette personne a finalement tout lu, mais je l'espère.

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Vous voyez juste.Merci de m'avoir repris. :) Mais ce que je retiendrai de Pullman, ce n'est pas le message (et encore moins le style) mais les moyens employés pour faire passer ce message.Je le répète, je suis profondément athée mais dans ce cycle, j'ai trouvé certains raccourcis particulièrement faciles, et mettre sur le dos de la religion (ou du fanatisme), la fermeture d'esprit de certaines personnes, c'est faire peu de cas de l'éducation et de l'introspection, ou, au contraire, faire beaucoup de cas de la religion qui n'a finalement dans notre pays (en tout cas) qu'un pouvoir très limité.Et qui ne restera jamais dans l'Histoire qu'un moyen pour les puissances de contrôler les masses et qu'il faut, parfois, ne pas se tromper de combat.

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J'ai fini le troisième tome hier et j'ai bien aimé... et ça fait bizarre de ne pas avoir de happy end dans un livre "pour enfants" (bon, d'accord, c'est pas tant pour enfants que ça...). Ca ne restera pas un de mes livres préférés, même si j'ai bien aimé beaucoup de passages (bon sang, où va-t-il chercher toutes ses idées ?). La façon dont il s'attaque à la religion est assez osée, mais ça ne m'a pas choquée... certains auteurs ont fait bien pire ;) En bref c'est une trilogie très intéressante, qui se lit avec plaisir, mais je n'en ferait pas mon livre de référence non plus...

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:!: :shock: Pas des moindre, c'est la cas de le dire...Mais je préfèrerais un Sam Mendes (c'est bien comme ca que ca s'écrit?), un esthétisme à la road to perdition serait des plus adapté à mon avis...

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:shock: je ne le vois pas du tout dans l'univers de Pullmann. :idea: mais (par association d'idées au ras des paquerettes transitant par Alien), un esthetisme style Delicatessen par Caro et Jeunet, ça pourrait être un super film......

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Et bien, voilà un candidat de taille...si, comme les autres je ne suis pas certaine que l'univers de Pullman soit totalement son genre...après tout c'est son boulot de s'adapter, si c'est finalement lui qui est chargé du projet je prendrais ça comme une bonne nouvelle! :) Thys

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mais (par association d'idées au ras des paquerettes transitant par Alien), un esthetisme style Delicatessen par Caro et Jeunet, ça pourrait être un super film......
Mouais, d'un coté, assister à la création d'un Amélie poulain made in Pulman ne m'emballe pas trop...C'est vrai qu'on est pas du tout dans le registre de Scott, meme si l'esthétisme de Légende était à couper le souffle.P.s: j'adore jeunet , mais ca dépend pour quoi.