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Marrant. Je viens de lire ce fuseau après avoir passé une nuit blanche sur le "Trône de Fer", et je n'ai pas, mais absolument pas eu l'impression que c'était un livre "lent à démarrer"". Cà démarre à la première page, d'après moi. Et jusqu'à la fin du premier tome, je n'ai pas trouvé de moment de répit.Idem pour Fitz et le retour de Fitz : les passages "lents" sont remplis de péripéties et d'informations, eux aussi.C'est vrai que c'est différent du cycle de Corwin. Mais le cycle de Corwin est particulier, dans le sens que, non seulement le héros est amnésique ( ce qui n'est pas original en soi ) mais qu'il est aussi le narrateur, et que la façon de présenter l'histoire est la plus subjective qu'il m'ait été donnée de lire. On voit tout par les yeux de Corwin et uniquement de Corwin ( même ce qui lui est "raconté" par d'autres y est sujet à caution ).Donc, pas de "monde" à installer, d'intrigue à expliquer, de personnages à présenter. On découvre tout avec lui. Ce qui donne, effectivement, une histoire qui démarre au quart de tour. On est loin de "de l'herbe à pipe" !

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La compagnie noire, attente interminable avant d'être véritablement plongé dans l'intrigue.La trilogie de Fetjaine... ;) Pas vraiment captivé par le début "longuet"Le chateau de Lord Valentin, mais ici, ce n'est pas un défaut... :)

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hello!-Perso j'ai eu du mal à démarrer sur "Le Seigneur des Anneaux" mais bon comme je suis très patiente.. :D il n'a pas fallu longtemps avant je ne puisse me décrocher du bouquin!- Aussi des difficultés sur"L'assassin Royal" plus par la faute du style très détaillé (après on s'y habitue vite!) que par une réelle "stagnation" de l'histoire!-Sinon je viens de commencer " La Roue du Temps" hum..dire que j'ai trouvé le début lent est un euphémisme ;) mais bon apparemment je ne suis pas la seule! Ca rassure ! :P Bonne soirée à tous!

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Sinon je viens de commencer " La Roue du Temps" hum..dire que j'ai trouvé le début lent est un euphémisme  mais bon apparemment je ne suis pas la seule! Ca rassure !  
J'avais oublié celui la, je ne sais pas comment j'ai fait... ;) Je crois qu'on peut considérer le premier tome entier comme un début...

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L'arcane des épées (Tad Williams) est vraiment super longuet à démarrer et finalement assez prévisible au début (Bouh jeune domestique qui veut aller à l'aventure pour la gloire mais boum gros probleme, il doit fuir, il a faim, il a froid, pis finalement le chateau c'etait mieux). 2/3 du livre vraiment ennuyeux à lire en gros .... Heuresement ca s'améliore à partir du moment ou il rencontre le troll. On commence aussi à comprend l'histoire qui était bien opaque avant.Le cycle de Pern m'a semblé longuet à démarrer mais c'est peut etre parce que je les ai lu dans l'ordre chronologique et non d'écriture.

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Plusieurs œuvres peinent à démarrer, et l'on passe à côté d'une belle histoire parce que l'on a abandonné trop tôt. Le plus célébre exemple est probablement le Seigneur des Anneaux et son Prologue qui en a rebuté plus d'un...
Semble qu'on peut traduire les debut lent par une faible part d'action lors du debut. Ce qui explique que nombre de ce qui trouve que le SDA commence lentement prefere le 3eme livre ,et apprecie le moin le premier (moi c'est tout le contraire B) ). En fantasy ,j'en rappelle aucun ,par contre en SF ,y en a ,Rama2 par exemple. Ca c'est un livre qui commence mal :mrgreen:Edit du modérateur Ici comme ailleurs, on laisse de côté la SF, merci ! :)

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Gordianus :Le problème des premières lignes accrocheuses (type la trilogie des elfes) c'est que l'auteurà un moment o à un autre devra présenter l'intrigue, ce qui fera un trou dans la narration, et mieux vaut partir en bas pour monter que partir au milieu, descendre en bas, et seulement après remonter... Enfin ce n'est que mon humble avis...
... qui vient de partir en fumée : je viens de commencer le secret de Ji, dont je trouve le début particulièrement génial... et rapide, sachant qu'au bout de 90 pages, je trouve toujours ca interressant, c bon signe@+Gordianus

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gordianus,dimanche 11 janvier 2004, 12:13 a écrit :Le problème des premières lignes accrocheuses (type la trilogie des elfes) c'est que l'auteurà un moment o à un autre devra présenter l'intrigue, ce qui fera un trou dans la narration, et mieux vaut partir en bas pour monter que partir au milieu, descendre en bas, et seulement après remonter... Enfin ce n'est que mon humble avis...
Là pour le coup, je ne suis pas d'accord (ou sinon je ne comprends pas ! :P)Il me semble que des 1eres lignes "accrocheuses" c'est en général celles qui vous plongent directement au coeur de l'intrigue ou qui au moins posent un certains nombre de problématiques.Admettons que ces problématiques, questions ou actions, ne soient pas forcément liées directement au noeud de l'histoire, elles permettent quand même de faire une "scène d'exposition" sans noyer le lecteur de d'informations ou bien le metre dans l'expectative en lui faisant une présentation "active".Je sais que nous sommes dans un sujet fantasy, mais quand on aborde comme ça un sujet général lié à l'écriture même du roman c'est un petit peu dur de ne se restreindre qu'à ce domaine.Pour le coup, je ne pense pas que cette particularité soit propre à la Fantasy... Les débuts longs, à tous ceux qui ont du lire Balzac au Lycée, ça évoque quelque chose !!! :mrgreen: (Et je précise que j'aime beaucoup Balzac, mais il faut bien avouer que ses débuts de romans sont connus pour être pénibles aux lycéens :rolleyes: )Le contre-exemple de ce travers, je dirais que c'est la nouvelle. Je dois avouer que je ne connais pas d'auteurs de Fantasy qui en écrivent... (Pratchett peut-être?) Mais dans le cadre d'une présentation d'un monde "inconnu", on peut quand même dire qu'il existe de nombreuses nouvelles SF. Tout ça pour dire qu'une scène d'exposition, même dans un univers aux régles différentes du nôtre ne nécessite pas forcément 100 ou 200 pages !! :PEt quand bien même admettons qu'il y ait en effet en Fantasy des romans au début un peu difficiles, essayons d'en tirer des conclusions, non ? ;)Quand je vois qu'une des oeuvres les plus citées est "Le Seigneur des Anneaux", ça laisse songeur !! :P Est-ce que ça veut dire que les débuts ne sont pas toujours représentatifs du coeur du roman ?On souffre au commencement et puis au final, on ne le regrette pas une seconde ! ;)Est-ce qu'à partir des exemples qui ont été évoqués (désolée je n'ai pas lu la plupart ! :D) on pourrait essayer de définir ce qui rend LENT ces départs d'intrigues ?Pour parler des Orson Scott Card que j'ai lu et qui ne m'ont pas accrochée, je dirais que tout était dans la longueur de la présentation familiale, sans qu'on puisse voir vraiment où l'auteur veut en venir avant le bon 1/3 du roman.Au sujet du SDA, sur l'herbe à pipe, c'est l'aspect quasi ethnologique de l'étude des hobbits qui, à part donner de la richesse et de la profondeur à cette race, ne s'inscrit dans aucune action, aucune intrigue.

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Eolle,dimanche 11 janvier 2004, 12:48 a écrit :Au sujet du SDA, sur l'herbe à pipe, c'est l'aspect quasi ethnologique de l'étude des hobbits qui, à part donner de la richesse et de la profondeur à cette race, ne s'inscrit dans aucune action, aucune intrigue.
Je m'inscris en faux ! Tolkien en remet régulièrement une couche tout au long du roman au sujet de l'herbe à pipe ! :mrgreen: Bon, d'un autre côté, ce n'est pas indispensable à l'action principale , d'accord... ;)Pour revenir au sujet du pourquoi, c'est parfois parce qu'on ne sait pas vraiment où l'auteur veut en venir, particulièrement dans les styles décousus : Martin (bien qu'il n'entre pas dans "mes" débuts lents) ou King avec le premier tome de "La Tour Sombre".

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Au sujet de l'herbe à pipe : "lent" ne veut pas dire "ennuyeux à lire", du moins, pas pour tout le monde. Mais il est un fait que, si l'on veut de la castagne immédiate, mieux vaut passer les 100 premières pages du SdA ( ou les 50 premières de l'assassin Royal, ou les 50 premières - mis à part le prologue - de la Roue du Temps ). Par contre, le début du Trône de Fer, je le répête, est tout sauf lent. Il introduit peut-être trop d'intrigues, mais il n'est pas lent.

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lambertine,dimanche 11 janvier 2004, 15:11 a écrit :Par contre, le début du Trône de Fer, je le répête, est tout sauf lent. Il introduit peut-être trop d'intrigues, mais il n'est pas lent.
Oui, enfin, c'est ton avis. Il faudrait tout de même admettre que ça puisse être le sentiment contraire pour d'autres. ;) (Désolé pour la remarque, mais à te lire, tu es très... catégorique.)Concernant le SdA, ce serait sympa de ne pas trop y revenir dessus, étant donné qu'il existe carrément un topic en Forum Tolkien ! :) Allez donc y faire un tour si vous voulez continuer spécifiquement sur le SdA. :)

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Mouarf Publivore !!!! :mrgreen: Mais c'est pour ça que je trouvais que ça méritait de rentrer dans les détails, Lambertine... ;)Il y a les débuts lents, les chiants, les trop complexes, trop riches, incompréhensibles...Il me semblait intéressant de définir ce que voulait dire "lent" dans le sujet ! :)D'un certains point de vue, même en zappant le chapitre de l'Herbe à pipe, le début du SDA est lent, avec l'arrivée de Gandalf, le départ de Bilbo, la découverte de l'Anneau, est lent... Mais pourtant il est intéressant à lire... :PLent ça ne veut pas forcément dire "inactif" ! :DEt l'on peut s'ennuyer à un début de roman même si y'a de l'action !! ;) (Excusez-moi, mais le début d'Artemis Fowl m'a laissée un peu circonspecte même s'il s'y passe plein de choses... :P)Et ça ne me serait pas du tout venu à l'idée de classer parmi les "débuts lents" l'Assassin Royal ! :blink: Au contraire, on est tout de suite plongé dans l'ambiance de manière assez abrupte, même si certaines réflexions concernent des choses que nous ignorons encore et qui nous restent obscures... Là justement, ces petites pointes piquent notre curiosité... ;)L'idée c'est de savoir quand nous parlons de "début lent" s'il s'agit de romans qui :- Mettent du temps à mettre l'intrigue en place (par une présentation du monde, des personnages, de la situation par forcément pertinente, trop longue, bref, pas très bien gérée... Ce qui ne remet pas forcément en cause l'intégralité du roman !)- Ne présentent pas d'actions - Présentent trop de détails que nous avons du mal à intégrerOu bien, si nous parlons juste des débuts de romans ennuyeux !!! :P (qui n'ont pas forcément à voir avec un phénomène de lenteur !! :mrgreen: )

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Pour revenir au sujet du pourquoi, c'est parfois parce qu'on ne sait pas vraiment où l'auteur veut en venir, particulièrement dans les styles décousus : Martin (bien qu'il n'entre pas dans "mes" débuts lents)
Je pensais plutot le contraire; le style un peu trop "linéaire, compact", pas indigeste mais pas non plus d'une légèreté et d'une rapidité folle, de Martin, fait que le début est assez longuet. Je ne dirias pas qu'on s'ennuie, mais même s'il faut lui reconnaître la mise en route de plusieurs intrigues en parallèle, je pense que le début de trone de fer est assez rebutant...

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Les meilleurs débuts sont ceux à mon avis qui plongent les lecteurs directement dans l'intrigue sans donner d'explication trop explicite sur l'univers ...On peut alors construire un début de roman qui même s'il ne multiplie pas les actions tient le lecteur en haleine par les découvertes qu'il permet. Un roman qui commence par un historique/une prophétie trop directrice etc... je trouve que c'est un beau gâchi ! Un début n'est jamais trop riche, sauf s'il se perd en détail purement inutile.Quant à Martin je n'ai personnellement pas ressenti d'ennui à la lecture du début. La mise en place des intrigues est très bien faite et fait se poser beaucoup de questions ... et quand on reflechit on ne s'ennuie pas !Maintenant bien sur ça dépend des goûts de chacun et tout cela est purement subjectif. Parler alors de façon catégorique de "debut" lent ou rapide me semble un peu bancal à justifier.

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Inoui,dimanche 11 janvier 2004, 21:18 a écrit :Parler alors de façon catégorique de "debut" lent ou rapide me semble un peu bancal à justifier.
Exact. Mais...
La mise en place des intrigues est très bien faite et fait se poser beaucoup de questions ... et quand on reflechit on ne s'ennuie pas !
J'avoue avoir tiqué sur ta phrase, car je sais pas si tu as voulu lier les deux éléments, ou pas spécialement. ;) Parce que je ne pense pas que pour s'ennuyer avec Martin, il faille forcément ne pas avoir fait l'effort de réfléchir... :unsure: (En passant, je n'ai rien contre Martin, malgré mon intervention précédente)Pour ce qui est de répondre à Eolle, je dirais qu'en ce qui me concerne, un début lent est un début difficile à démarrer, quelles qu'en soient les raisons. J'avoue avoir du mal à " segmenter " les 3 points que tu soulèves. Mais tout en étant pas forcément ennuyeux pour autant. Hum, j'ai l'impression d'être confus... <_<

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Ce n'est pas le sens de "réfléchir" qui me posait problème, je ne suis pas demeuré. :huh: C'est le sous-entendu, (à mon sens) comme quoi si on a trouvé Martin lent, c'est qu'on ne s'est pas donné la peine de réfléchir. Et je crois qu'on peut avoir " fait l'effort ", et le trouver lent malgré tout. Mais bon, revenons à des considérations plus générales que le seul Trône de Fer... :)

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A mon avis on n'arrivera jamais à se mettre d'accord là-dessus, ça me semble vraiment très subjectif comme notion, certains accrocheront tout de suite à un livre (intrigue, rythme, perso, univers, etc...) d'autres pas et c'est pour ça que le livre pourra leur sembler long à demarrer ou à les accrocher...Personnellement, j'aime bien être passionnée par un livre, avoir du mal à le poser, avoir toujours envie de me mettre à le lire tout en redoutant la fin qui me privera de sa lecture, j'apprécie qu'un livre me donne ce sentiment dès les premiers chapitres (parfois même les premières pages, mais c'est + rare), un livre que je mettrais du temps à aimer me paraîtra long à démarrer...même si l'intrigue suit son court, qu'elle a un rythme effréné, si les enjeux me sont indifférents je m'ennuirais dès le début (ce qui ne présage rien de bon pour la fin ;) )Bref pour en revenir aux livres en questions, je comprends ton avis Luigi, la mise en place de tous ces persos est longue et l'intrigue ne demarre pas vite...mais perso ça ne m'a pas gênée :)Il y a un autre livre qui me laisse perplexe de ce point de vue là, c'est le Chacal de Nar, bien qu'on débute au coeur de l'action (je ne vois pas comment on pourrait faire +), je trouve qu'on met du temps à savoir où l'auteur veut en venir et que cette intro est finalement plus déstabilisante qu'autre chose parce qu'elle impose un rythme qui ne dure pas, met dans des situations critiques des persos qu'on ne connait pas...il m'a été difficile de faire la transition avec le reste...Thys

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deux choix à mon sens pour les auteurs : le développement des personnages, de l'intrigue, du contexte : ça peut paraître long mais si c'est pleinement assumé par l'auteur.. pas de problèmes, ça a le mérite d'être classique et le balisage de la lecture est assez simple mais efficacele deuxième, c'est l'entrée en matière fracassante où la première scène active arrive dès les premières pages; l'exercice est plus difficile nécessite un artifice narratif (je pense au cycle de Corwin)ceci pour dire que les longueurs du début de récit ne sont pas, à mon sens, forcement préjudiciables

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Sylvadoc,jeudi 26 juin 2003, 23:17 a écrit : Mais le pire pour moi est le Bois Duncton de W. Horwood, d'ailleurs, je suis toujours pas allé plus loin que la cinquantième page, et le livre est un pavé ! Mais un jour, j'y arriverai !
:lol: Pareil pour moi, il fait partie des bonnes résolutions de la nouvelle année!!!