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John Doe a écrit :Merci pour cet avis détaillé, il ne fait que renforcer mon impatience à lire ce roman.:)
On va se répéter jusqu'à ce qu'on le lise je crois, mais j'ai sacrément hâte de le lire :pPlus les avis positifs pullulent plus je me demande si JP Jaworski saura garder la tête froide ;) Mais bon, il le mérite bien...

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Pour reprendre la remarque de Gillossen dans sa critique, ce premier tome n'est donc pas une claque ? Qu’importe. Je n’aime pas les claques, ça fait mal, je ne comprends pas cette obsession à appeler ainsi des œuvres qui marquent.
Ah, mais moi justement, je ne recherche pas forcément de claque, mais comme beaucoup de monde avait l'air de présenter le roman ainsi, je tenais justement à dire que ce n'était pas comme ça que je le voyais. :)
Et par rapport au cycle des "Mythagos" de Robert Holdstock, ça se situe comment ?
Aucun rapport pour moi, j'avoue. :) Ce n'est pas du tout la même approche et la forêt n'a pas la même importance.Tout ça à mon avis, bien sûr.

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(Désolé double post )Déception, après visite à une librairie spécialisée Fantasy, SF et Policier à Mons. (Polar & Co)Le distributeur des moutons électriques Harmonia Mundi a arrêté la distribution en Belgique. Donc, difficile de le commander pour les libraires et frais supplémentaires engendrés. De toutes façons, une chose est sûre, rien avant septembre. Coup dur. Décidément, c'est pas ça qui va aider les petites librairies spécialisées belges. GRMPF !!!!EDIT : Je poste quand même une correction à toutes les absurdités que l'on m'affirme et donc que je poste, au cas où cela intéresserait quelqu'un. Réponse des moutons électriques " Votre libraire est étrangement mal renseigné : Harmonia Mundi Livre n'a nullement arrêté la Belgique, bien au contraire ils la développent plus que jamais, le représentant qui faisait le Nord ne fait maintenant presque plus que la Belgique.". Désolé pour ce magnifique monologue inutile :p

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Un petit coup de pub, mais Jean-Philippe Jaworski sera en dédicace de 16h à 19h à la librairie Critic (Rennes). S'il y a des elbakiniens dans le coin... :)Zedd

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Zaebas a écrit :Pour ceux et celles qui ne l'ont pas acheté il y a deux mois (si il en reste encore), le livre est sorti aujourd'hui
Il y a encore moi, et l'achat est prévu pour la tournée de dédicace, encore quelques jours.

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J'ai vu ça sur le FB des Moutons, excellente nouvelle ;)Jaworski va devenir plus qu'une valeur sûre pour sa maison d'édition. Avec ce genre de succès, son nom sera associé à de très bonnes ventes à l'avenir.D'ailleurs, est-ce qu'on a des chiffres ? Je serai curieux de savoir à combien d'exemplaires Même Pas Mort s'est vendu jusqu'à présent.

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DATALIB a été créé en 2003 pour collecter, mettre en forme et rendre accessibles sur Internet quotidiennement, les ventes, les achats et les retours réalisés par des librairies indépendantes.
Non. :)

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Je ne serais pas aussi exhalté que les autres. Il est vrai qu'en fermant le roman, j'ai crié au génie « J'en veux plus ! ». Mais cela n'a certainement pas été mon avis durant toute ma lecture. En fait, il est très difficile de me positionner de manière tranchée, tellement le roman m'a semblé inconstant. J'ai alterné entre ennui et passion. Le récit pour moi, ne décolle qu'à la seconde moitié (à partir de l'île des jeunes). Et l'intérêt va crescendo, si bien qu'on est carrément conquis en refermant le livre (reste quand même 130 pages sur le carreau, ce qui n'est pas rien ! ).J'ai essayé de m'analyser pour savoir d'où venait le problème. Ce n'est pas le caractère savant de l'écriture (dans la forme donc) ; elle est superbe. Ce n'est pas non plus la complexité de l'intrigue et des noms celtes (tout ça pour dire que je ne suis pas un débile qui n'apprécie que les récits bourrins torchés en deux lignes sur du papier toilette, bien au contraire :p ).Donc, je m'explique. C'est un récit enchassé, un peu comme des poupées russes. Bellovèse, héros celte au crépuscule de sa vie, raconte son histoire. Mais celle-ci ne commence pas par sa petite enfance pour terminer par ses vieux jours. En effet, cette fameuse histoire du « même pas mort », elle est savamment relatée par épisodes enchassés (sorte de méta-narration, je raconte que je raconte. Ce genre de choses). Et là, c'est le génie de Jaworski et en même temps le gros problème du livre. Génie car les dernières pages déverouillent l'ensemble du récit, la pleine plumière est faite. Et du coup, on se rend compte de la science dans la narration et à quel point la forme (du récit enchassé) sert l'histoire. Mais problème car, à cause de ce procédé, la première moitié m'a un peu ennuyé (introduction excepté). De fait, par cette narration, on rentre de plain pied dans une société celte très ritualisée. Ce qui donne un côté très solennel à tous les échanges. De plus, le lecteur ne connait pas la situation relationnelle de Bellovèse, il ignore encore l'histoire qu'il partage avec les personnages qui l'accompagnent. Du coup, les héros paraissent circonspects, la quête de Bellovèse ne m'a pas immédiatement passionné. Tout paraît distant.Mais à la seconde moitié du roman, on découvre enfin ce qu'il se cache sous ce masque. Les personnages prennent de l'épaisseur, surprennent. Un caractère se dessine derrière le guerrier. Et celà, parce que du véritable relationnel rentre en lice. Le plus bizarre, c'est de se dire que sans la première partie un peu lourde, cette seconde moitié n'aurait pas eu la même portée. Car maintenant que cette culture celte codifiée et distante a été plantée. On comprend enfin la portée de certains actes et le courage de certains propos. Et cela s'intensifie au fur et à mesure la lecture. Si bien que le roman se termine par un éclaircissement total sur les tenants et aboutissants. Et là, on se dit : génie ! Mais le problème, c'est que le lecteur doit d'abord se faire balader. Et c'est pour ça que le génie du livre est aussi ce qui en fait un problème.J'ai été envoûté par de splendides réflexions sur la vie. On découvre un monde où les mythes prennent des saveurs de philosophie métaphorique. Exemple :
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Les personnages féminins sont géniaux.
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Sintaël a écrit :sorte de méta-narration, je raconte que je raconte. Ce genre de choses
Cher Sintaël, je suis comme toi très allergique à la méta-narration.J'ai un souvenir pénible d'un livre de fantasy où l'on décrivait l'histoire d'un conteur qui racontait l'histoire d'un conteur.. ouf !Mais bon pas grave, de toute façon, j'ai décidé de m'offrir Roi du monde en intégrale, quand les trois tomes seront sortis !(j'ai de quoi patienter : une PAL de plus de 20 livres... et elle grossit la s...)

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Le principe ne me dérange pas en soi. J'ai adore le cycle BD "Arthur" de Chauvel et Lereculey par exemple. Une merveille et en partie grâce à ses méta-narrations. Mais ici, ça rend le roman un peu inégal en rythme et en consistance. (Première partie ennuyeuse quoi)