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Les informations sur tywin sont passablement disséminées. Une grande partie se trouve en effet dans la conversation qu'a Kevan avec Tyrion dans les geôles du Donjon Rouge, une autre dans les flash-backs de Jaime et Cersei dans AFFC, une autre dans le dialogue entre tante Genna et Jaime devant le siège de Vivesaigues. Rien dans les appendices ni les préquelles, mais comme je l'ai dit, le Trône de Fer est une œuvre assez gigantesque avec ses plus de 4000 pages pour seulement la moitié des tomes sortis, et réussir à y assembler toutes les informations concernant les personnages non-PoV afin d'en brosser un portrait assez complet tient de l'exploit en une seule lecture.Concernant Robb...
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Encore un pavé, remercions-en mes insomnies chroniques :PMerci de m'avoir lu jusqu'au bout.

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Lecture du premier tome finie.... et je suis Tadam :groupe: Officiellement :groupe:SUPER FAN :D, Ce monde médiéval est fabuleux, avec pour le moment quelques citées (oui je n'ai lu qu'un tome tout de même) qui ont chacune leur charme, leurs particularités... Principalement Les Eyrié, qui notamment grâce à des illustrations de John Howe me laissent rêveur ! ::D j'adore. Chaque lieux est emprunt de son propre caractère et on a vraiment l'impression de voyager dans un monde où l'hiver vient ... et ne compte pas repartir !Les personnages sont très attachants, le coté ni blanc ni noir est très bien vu, et les rends on ne peut plus humains. Toutefois j'ai déja envi d'en étriper certains. vivement la suite !Martin est un génie pour décrire ces personnages ainsi que les atmosphères, comme par exemple
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Un mini mini bémol pour le moment l'histoire de Daenerys ne m'interesse pas plus que ca, mais cela changera surement.L'intrigue se met en place petit à petit, et les rebondissements commencent à arriver d'un peu partout pour mon plus grand bonheur! On a envie de savoir la destinée de chacun des personnages composants ce game of thrones géant :D. les fourberies sont déjà bien présentes donc je n'ose même pas imaginer à quel point Martin arrivera à me surprendre ! Mais pour le moment ca Marche avec un tres grand M ! Et un ptit merci à Altaïr que j'embête de temps en temps par MP pour discutailler autour ce cycle :DJe retourne à ma lecture !

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Zéanos a écrit :Ce découpage est vraiment immonde, une vraie pompe à fric, mais ce sujet a été maintes et maintes fois discouru <_<
oui :tetemur: mes pauvres sous !! :tetemur: Mais bon le plaisir de lire Mr Martin valait bien ce petit sacrifice ;)
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Le découpage français s'explique assez facilement. A l'époque où Pygmalion décide de publier le Trône de Fer, c'est un éditeur qui se lance dans la fantasy pour la quasi-première fois dans un pays où c'est un genre de niche absolument pas assuré de se vendre correctement. Et en effet, force est de constater que les ventes du Trône de Fer chez Pygmalion rentabilisent à peine l'investissement, à peine 8000 titres par tome écoulés dans l'hexagones en dix ans, pas de quoi casser trois pattes à un canard. Le découpage en deux parties a permis de cibler un public plus large et de rentabiliser un peu la chose pour l'éditeur. Après nul ne nie qu'il y ait eu des abus par la suite.

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8000 volumes par tome c'est déjà pas si mal ! Surtout que les livres de poches coutent très peu cher à produire et représentent une marge importante... si on compare au monde de la BD par exemple, ou le tirage classique est de 2000 ou 3000 exemplaires alors que la marge est très faible, j'aurais plutôt tendance à penser que Pygmalion ne prenait vraiment pas un bien gros risque (à moins qu'ils n'aient acheté les droits très cher, ce dont je doute). En BD (désolée, c'est le seul secteur d'édition que je connaisse un peu), une BD vendue à 15000 exemplaires est considérée comme un gros succès.J'avais plutôt l'impression qu'il y avait une croyance (peut-être avérée ?) chez les éditeurs, comme quoi les pavés ça ferait fuir le client français, contrairement au public américain qui aimerait acheter ses lectures au kilo.***Au fait Evrach, tu continues à nous faire des pavés sur la psychologie des persos ? J'suis fan !

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Je ne parle pas des livres de poche là, je parle des volumes Pygmalion. Et 8000 volumes en 10 ans, c'est assez peu, c'est rentable, ils les vendent pas à perte, mais ça casse pas des briques. En revanche, en poche, c'est un véritable carton, rien que le tome 1 a largement passé la barre des 70.000 exemplaires vendus, c'est même ce succès qui a permis de financer la sortie des intégrales chez J'ai Lu. Seulement pour financer la sortie en poche d'un livre, il faut déjà que la grande version se soit vendu un minimum, car la marge bénéficiaire y est beaucoup plus élevée. Si les tomes étaient sortis sans découpage dès le début, ils auraient été plus rebutants, se seraient moins bien vendus, d'autant que la série n'étais absolument pas connue en france, et que la publicité pour ce genre de littérature est inexistante. Il faut aussi ajouter que le prix d'un volume non découpé aurait été assez faramineux, la traduction était payée au mot. il est plus facile de vendre 2 tomes à 20€ à 1 an d'interval, qu'un seul tome de 32€, même s'il est deux fois plus gros, et là c'était un gros risque. C'était pas impossible que ça marche hein, mais c'était un gros risque.Le problème des livres anglo-saxons est tout autre. Même s'il est vrai qu'il est plus ancré dans leurs habitudes littéraires de lire des gros pavés que chez nous, ce n'est pas, je pense, le facteur principal. Une des différences entre les deux marchés vient tout simplement de la publicité. ça a l'air tout con, mais c'est pour rien qu'on nous bassine avec 5 heures de plages publicitaires à la télévision chaque jour ou qu'on en met des bandeaux clignotants partout sur le net. La publicité, ça fonctionne. Seulement en France, la fantasy ou ce qui y est assimilé reste encore considéré comme un genre de niche, qui ne bénéficie pas d'une couverture médiatique qui s'étende hors des médias spécialisés. le problème était le même il y a 10 ans avec le manga ; aujourd'hui, depuis que les éditeurs se sont rendus compte que c'était la part de leur production de loin la plus rentable, on ne voit que ça partout. 3 chaines spécialisées sur le cable, des publicités pour coffrets dvd divers, je suis sûr que ça se vent même chez France-loisirs. A l'inverse, le comics américain, qui ne fait pas partie des habitudes culturelles de consommation des français, reste un genre de niche pour lequel tu n'est pas près de voir une chaîne télé spécialisée. C'est une question d'habitudes culturelles. La fantasy n'est pas spécialement considérée et/ou prise au sérieux par le grand public et les éditeurs. Et le manque de bons promoteurs, les magazines consacrés à la question ne dépassant pas le stade de fanzine, et les sites internet francophones généralistes consacrés à la fantasy, souvent de piètre qualité (faut voir l'immondice absolue qu'est le site www.fantasy.fr quand même... y'a de quoi s'offusquer.)Une autre différence majeure est la marge bénéficiaire. Pour les raisons d'habitudes culturelles que j'évoquais juste au dessus, les auteurs de fantasy sont par définition, bien souvent anglo-saxons. Et les USA c'est 300.000 d'habitants, donc minimum 5 fois plus de clients potentiels qu'en France, ce qui permet des tirages à la base à beaucoup plus d'exemplaires, et donc des coûts de production moins élevés. Sans oublier que bien entendu, eux ne payent ni les droits d'exploitation, ni la traduction, ET, encore mieux, ils se font en plus de la thune en revendant ces mêmes droits aux autres pays. Ce qui leur permet de vendre des livres véritablement moins cher pour une même marge bénéficiaire. Le dernier tome paru, FFC, neuf en hardcover, coûte 19$, contre 3x19€ en France. En poche, ce même volume vaut 9$, contre 3x8€ en France - version découpée - ou 16€ quand l'intégrale sera parue. Et malgré leurs prix moins élevés, leurs bénéfices sont de très loin plus important. C'est pas juste, mais c'est comme ça que fonctionne le monde de la vente. C'est la même raison pour laquelle les jeux vidéos sont moins cher au japon, les baskets en chine ou la viande en argentine.

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C'est dans ces moments là qu'on voudrait être américain ! (ou presque... :noel: )Pis comme la plupart des 70 000 tomes vendus en poche sont achetés par des personnes déjà convaincues ou presque, enfin déjà acquises à la cause fantastistique, ils acheteront sûrement la suite, et comme ils ne voudront pas dépareiller leur collection pour la majorité d'entre eux, en poche, chez cet éditeur. Alors ça fait un bon vivier d'acheteurs potentiels pour la suite, alors, où est le risque actuellement ? Pourquoi pas une petite baisse des prix ? :sifflote: Ou encore un découpage moins sauvage en deux tomes au lieu de trois !

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Evrach a écrit :Une autre différence majeure est la marge bénéficiaire. Pour les raisons d'habitudes culturelles que j'évoquais juste au dessus, les auteurs de fantasy sont par définition, bien souvent anglo-saxons. Et les USA c'est 300.000 d'habitants, donc minimum 5 fois plus de clients potentiels qu'en France, ce qui permet des tirages à la base à beaucoup plus d'exemplaires, et donc des coûts de production moins élevés. Sans oublier que bien entendu, eux ne payent ni les droits d'exploitation, ni la traduction, ET, encore mieux, ils se font en plus de la thune en revendant ces mêmes droits aux autres pays. Ce qui leur permet de vendre des livres véritablement moins cher pour une même marge bénéficiaire. Le dernier tome paru, FFC, neuf en hardcover, coûte 19$, contre 3x19€ en France. En poche, ce même volume vaut 9$, contre 3x8€ en France - version découpée - ou 16€ quand l'intégrale sera parue.
Ils n'ont pas à payer les traductions, mais ils doivent payer les droits d'auteur... donc de ce point de vue là, normalement c'est le pays qui traduit qui a l'avantage, en tous cas la plupart du temps (tout dépend du tirage et du prix des droits, on est d'accord).Sinon, je suis d'accord avec toi : pour gagner des sous, découper le livre était une bonne idée.Mais pour être juste rentables, à la manière de toutes ces petites maisons d'édition qui éditent de beaux livres soignés en ayant du mal à rentrer dans leur frais, ils n'avaient pas besoin de 8000 exemplaires. Surtout que leurs livres sont affreux (les couvertures, mal cadrées et pixellisées !!! même pas capables de gérer un fichier image correctement !) : quand tu vois la beauté de certains livres, la qualité du papier, de la couverture, .de l'impression, édités à 1000 - 1500 exemplaires... tu te dis que le rapprt qualité/prix des livres pygmalion, c'est un peu du foutage de gueule.Tout dépend de la logique de la maison d'édition : faire de l'argent, ou mettre en valeur et faire connaitre un livre qu'ils aiment (les deux n'étant heureusement pas incompatibles, mais dans le cas de Pygmalion j'ai comme un doute). Enfin bref, n'épilogons pas, les intégrales "j'ai lu" sont superbes et m'ont permis de redécouvrir cette œuvre en VF et d'apprécier la traduction très réussie de Jean Sola, mais l'édition française m'avait fait préférer la VO jusque là (pourtant pas bien folichonne).

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@Zéanos : Parce que l'apport financier constant apporté par les mannes que sont le Trône de Fer et l'Assassin Royal sont la principale source d'invesitssement de leur collection fantasy. C'est cet apport et cette rentabilité qui ont poussé les "pontes" à se dire « hé en fait la fantasy, ça rapporte de la thune ! publions en plus » et qu'on a pu voir, grâce aux bénéfices engendrés par les ventes de Hobb et Martin, des auteurs comme Coe, Haydon, Larke ou Abercrombie traduits et publiés en France chez cet éditeur.@Altair : Ah mais la version Pygmalion est une véritable horreur, personne ne dit le contraire. Après il est clair que Pygmalion est un grand éditeur, pas une petite maison d'édition de quartier qui se permet de publier à perte des livres qu'ils aiment, et que le bénéfice est leur principal objecif ; mais c'est celui de toute entreprise non ? Après que leur version soit totalement bâclée, c'est une autre histoire :D

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Evrach : Pas faux, pas faux, ça permet de sortir des sentiers battus et de découvrir d'autres auteurs... Mais sur le coup, reste que ça fait mal au porte-monnaie =D

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Evrach a écrit :Après il est clair que Pygmalion est un grand éditeur, pas une petite maison d'édition de quartier qui se permet de publier à perte des livres qu'ils aiment, et que le bénéfice est leur principal objecif ; mais c'est celui de toute entreprise non ?
Aaaaaaaaaah tu me fends le coeur !!! :ko:Et l'amour de l'art alors ? Et l'acte désintéressé ? non le but de toute entreprise n'est pas de faire de l'argent à tout prix ! vil capitaliste ! suppôt de Wall Street ! ;)Cela dit plus sérieusement, nombre grosses maisons d'éditions se permettent d'utiliser leurs marges pour publier même à perte des ouvrages qu'elles veulent défendre (et par la même occasion peaufiner leur image). Enfin bref. Les tomes du trône de fer sont quand même construits assez rigoureusement, avec une montée en tension progressive jusqu'aux 3/4 des livres environ, un gros évènement bien marquant qui vous scotche à votre chaise, et un dernier quart qui dissèque les conséquences de cet évènement et achemine vers la situation de départ du tome suivant... le saucissonnage fait perdre cette sensation d'un "tout" logique, avec une thématique propre à chaque tome. Je serais l'auteur, je me sentirais trahie :)

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Je vais tenir ma langue sur les "sites généralistes", vu que ce n'est pas vraiment le sujet. :mrgreen:Plus sérieusement : normalement, les traducteurs sont payés par feuillets, donc plutôt selon le nombre de signes qu'au mot. Maintenant, tous les éditeurs n'ont pas la même politique, ni les mêmes tarifs. Bon, je n'ai à ce jour jamais traduit de roman finalement coupé en deux à parution, mais je ne vois pas trop en quoi ça jouerait sur la somme à dépenser par l'éditeur, en tous cas vis-à-vis du traducteur. Pour Pygmalion, je pense qu'ils auraient tout de même pu s'en sortir sans dépasser forcément le seuil symbolique des 30 euros. Mais ce n'est que mon avis. :)Mais si l'on parle des éditeurs en général, je vous renverrai plutôt vers les sujets "Du format des livres en VF" ou "Le prix des livres", dans la section Autour de vos lectures. Quant à l'image de la fantasy, on ne compte plus les fuseaux ! ;)

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@Alrair : Oh, je crois bien que Pyg doit faire ce genre de trucs aussi, en fait j'en sais trop rien, mais on peut supposer que ce soit le cas. Mais probablement pas dans la collection "fantasy" qui reste très très minoritaire comparé à l'intégralité de la ligne éditoriale de Pygmalion qui je le rappelle, n'est pas un éditeur spécialisé dans ce genre littéraire à la base. Le découpage reste un problème dans tous les pays pour ce genre de trucs, la palme revenant au Japon où le premier tome du trône de fer y est divisé en... 6 ; rien que ça.@Gillossen : Note tout de même que je n'ai pas cité Elbakin parmi les mauvais sites généralistes, même si la ligne éditoriale des news me fait parfois... euh... bien rigoler pour un site sensément consacré à la fantasy :DLe fait de diviser en plusieurs tomes n'influe bien entendu pas sur la somme finale dépensée pour la traduction, mais de façon déournée. Pygmalion paye 15.50 du feuillet. Pour un livre comme AFFC qui comporte environ 1500 feuillets, ça fait plus de 23.000€ à débourser. En coupant le roman en 3, Pygmalion a pu étaler ce coût divisé en 3, finançant la traduction du second tiers avec une partie des bénéfices générés par les ventes du premier, et le troisième tiers avec les ventes du second. S'ils avaient du publier le tome en un seul exemplaire, ça fait 23000€ à débourser d'un coup, et un tome très cher à la vente, qui se serait probablement moins bien vendu, les gens préférant attendre une sortie poche plutôt que débourser autant d'argent d'un coup, et aurait donc réalisé des bénéfices moindres pour un coût de traduction brut plus élevé à la base. Après je n'ai pas non plus toutes les données en terme de coûts d'exploitation pour savoir à partir de quel prix un volume non découpé aurai amorti son coût de production dans un délais raisonnable, mais ça m'étonnerait que ce soit sous la barre des 30€ ; pas forcémen beaucoup au dessus non plus ceci-dit, ça dépend où on place la barre du "délais raisonnable" en fait...