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Bonjour à tous.Je me permets, peut-être à tort, d'intervenir sur votre forum. Gillossen me recadrera si nécessaire :-)Tout d'abord, un grand merci pour les témoignages de beaucoup de lecteurs sur ce fil; vous n'imaginez pas à quel point ils m'ont touché...Ensuite, et à l'adresse de Malkus: sachez que Meddik (et toute la Tragédie humaine) n'a pas grand-chose à voir avec Bankgreen. Je me devais de vous prévenir. A tout le moins. Ce que vous pourriez trouver dans Meddik est à des lieues de Bankgreen. En clair, je pense en toute objectivité que cela ne vous apporterait rien si vous êtes un pur amateur de Fantasy.Meddik n'éclaire en rien le lecteur sur le monde de Bankgreen. Hormis une familiarité de style, d'écriture.

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Bonjour,Merci de l'information (aux sources !) et des précisions !En fait, je veux à la fois découvrir Bankgreen, et d'autres romans d'avant, même s'ils n'ont rien à voir avec la fantasy. Mais j'avais effectivement cru comprendre que de diverses manières, Bankgreen se démarquait des précédents. Confirmé donc, mais pour le mieux : je veux toujours les deux !

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T. Di R. a écrit :Bonjour à tous.Je me permets, peut-être à tort, d'intervenir sur votre forum. Gillossen me recadrera si nécessaire :-)
à tort certainement pas, je suis certaine que cela fait plaisir à tout le monde et en attendant que Gillo confirme, bienvenue sur le forum :)

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Malkus a écrit :Bonjour,Merci de l'information (aux sources !) et des précisions !En fait, je veux à la fois découvrir Bankgreen, et d'autres romans d'avant, même s'ils n'ont rien à voir avec la fantasy. Mais j'avais effectivement cru comprendre que de diverses manières, Bankgreen se démarquait des précédents. Confirmé donc, mais pour le mieux : je veux toujours les deux !
Dans ce cas, bonne lecture à vous :-)
Witch a écrit :à tort certainement pas, je suis certaine que cela fait plaisir à tout le monde et en attendant que Gillo confirme, bienvenue sur le forum
Merci à vous, c'est gentil.

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Je ne vois pas comment je pourrais reprocher à un auteur de prendre sur son temps pour intervenir sur le forum ! Ce serait tout de même un comble. :)Surtout dans le cas présent. :)

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Je l'ai et il est dans ma PAL, mais bon,il est au milieu,j'ai tenté de commencé, mais je n'arrive pas à rentrer dedans(je pense que c'est parce que je suis en plein trône de fer, donc je pense m'être orienté moi même...)

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Je n'ai pas encore lu car j'ai encore une PAL bien chargée... Mais il ne va pas tarder à l'intégrer au vu de vos commentaires ! ;)Je lui trouve une bonne tête de nominé au prix Elbakin.net ! :sifflote:

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personnellement j'ai beaucoup aimé on se laisse entraîner par ces sombres chapitres qui s'enchaînent à un rythme calme et captivant.Seul petit bémol à mon gout, le manque de référence au monde/races/histoire. Il nous lâche dans un monde sans vraiment nous en donner les cléfs et on peut se perdre sur qui fait quoi et pourquoi dans les peuples... mais bon c'était peut-être voulu, vu que sur Bankgreen tout à une raison

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Bonjour et bienvenue ! :)Effectivement, je pense qu'il faut savoir que le roman ne nous donnera pas forcément ce que l'on attend souvent. Et j'imagine que même voulu, ça ne plaira pas forcément à tout le monde.

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Une bonne lecture. :)J'ai adoré la première partie, et le personnage de Mordred notamment, et ensuite j'ai lâché au fur et à mesure l'histoire, mais continué à profiter de l'univers malgré tout.Comme mes camarades, j'ai trouvé ça très plaisant à lire pour l'atmosphère qui est retranscrit. Nullement déprimant, malgré la noirceur, c'est tout en couleur et en dégradé, sombre, plein de nuances, un très beau tableau.Une très belle exposition en somme ! :)Content aussi de voir l'auteur emmené la fantasy sur ces thèmes aussi sombre avec intelligence.Décroché par contre sur l'histoire, pas vraiment d'explication, sinon que les personnages en dehors de Mordred ne m'ont pas spécialement intéressé.

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Une lecture que je voulais absolument faire en 2011 depuis que j'avais reçu la pub du Bélial. Surtout que j'avais noté le "dark fantasy épique" de la couverture.Pour le coup, c'est mensonger ;) C'est de la dark fantasy, mais pas vraiment épique. Cela m'a surpris au début, m'attendant à quelque chose de plus dynamique, avec plus de combats, d'intrigues, etc. Même si heureusement, la première partie est celle qui se rapproche le plus de cela. Cela m'a permis en tout cas de mettre le pied à l'étrier, et j'ai pu tranquillement apprécier les autres qualités de l'ouvrage.La mention initiale à Elric m'avait par contre un peu rebuté, car généralement c'est bien souvent pipeau. Mais là, je dois avouer que Mordred est sans doute bien plus proche d'Elric que tout ce qu'on cherche à nous vendre comme clone de l'albinos. Ce n'est pas Elric, mais Mordred partage beaucoup de l'essence du personnage, le coté désabusé, mélancolique, inadapté, inadéquat avec ce qui l'entoure. Gillo disait que Mordred dominait moins le roman qu'un Elric, c'est sans doute vrai car le personnage s'écrase devant la planète. Mais en même temps, on le suit du début jusqu'à la fin et c'est lui qui fait progresser l'intrigue. Et pourtant on ne peut pas le qualifier de héros. C'est très intéressant comment Thierry arrive à jouer avec les codes et à en faire quelque chose de très original.Abordons l'écriture à présent. J'avoue ne pas avoir trouvé le prologue fantastique. Mais cela vient sans doute de cette période initiale d'adaptation entre ce que j'escomptais et ce que je lisais. Le début est aussi assez aride, phrases courtes, mots courts, beaucoup de brisures. L'usage du présent de l'indicatif. Par contre, ça colle assez bien au démarrage de l'histoire, mais le coté "désertique" ne m'a pas facilité la lecture. Au bout de 80-100 pages, ça s'améliore un peu, une certaine musique commence à se dégager du texte. Non seulement au niveau des idées, de la planète mais des mots eux-mêmes et de leur sonorité. Il faut vraiment y faire attention, mais un peu comme pour la Horde du Contrevent, il y a pas mal de travail dans les constructions, les sonorités. C'est moins flamboyant, plus discret, mais bien présent. Bien joué Thierry.Et surtout tout cela s'intègre parfaitement avec l'ambiance. Les deux sont liées. Nigelle parlait de fil du rasoir. C'est assez vrai, l'auteur maintient son équilibre entre la violence, l'aventure, la contemplation, la poésie... C'est très équilibré, peut-être trop. Gillo parlait d'exercice de style et d'un certain coté c'est assez vrai.Attention, je parle de la fin, ne lire que si vous avez terminés le livre !
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J'avais été prévenu que certains n'avaient pas accroché à l'histoire / intrigue. Je ne partage pas tout à fait ce point de vue, au contraire, je trouve que les actions s'enchainent bien, le découpage est bon. Le rythme est en accord avec le livre. Un peu indolent, romantique peut-être (dans le sens du XVIIIe). Mais parfaitement en accord avec le coté space-opera du livre, la description de la planète, des espèces...Pour terminer, beaucoup se plaignaient de ne pas réussir à tout découvrir / comprendre, que l'auteur ne levait pas le voile sur tout. Je ne suis pas d'accord non plus. Oui il ne nous livre pas tout, et c'est tant mieux car sinon ça serait un documentaire. Mais, tout est présent pour arriver à comprendre l'intégralité du livre, à mon avis. Il y a la juste quantité d'informations pour que tout soit clair (quelqu'un parlait de manque de références sur les peuples - je ne trouve pas). Les explications sont présentes (jusqu'au pourquoi des initiés du début qui s'éclaire à la toute fin) mais c'est bien amené et pas pesant.Tout ça pour dire que je suis d'accord avec le 8.5 de Gillo (voire peut-être 8). Pourquoi pas plus haut, alors que je n'ai cité quasiment que des qualités ? Peut-être parce que tout cela n'est pas suffisant pour provoquer un coup de cœur / foudre chez moi. Je lis de la fantasy pour la flamboyance, pour le souffle de l'aventure, pour l'épique. Et très clairement Bankgreen ne joue pas cette carte là. Pour moi, cela reste du très bel ouvrage (un peu comme Gagner la guerre, pour des raisons différentes), mais ne franchit pas le seuil du chef d’œuvre, qui nécessite un impact émotionnel.

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Tout ça pour dire que je suis d'accord avec le 8.5 de Gillo (voire peut-être 8). Pourquoi pas plus haut, alors que je n'ai cité quasiment que des qualités ? Peut-être parce que tout cela n'est pas suffisant pour provoquer un coup de cœur / foudre chez moi. Je lis de la fantasy pour la flamboyance, pour le souffle de l'aventure, pour l'épique. Et très clairement Bankgreen ne joue pas cette carte là. Pour moi, cela reste du très bel ouvrage (un peu comme Gagner la guerre, pour des raisons différentes), mais ne franchit pas le seuil du chef d’œuvre, qui nécessite un impact émotionnel.
Encore une preuve s'il en fallait que la lecture est multiple : "l'impact émotionnel" de ce livre m'a laissée " groggy " moi !mais la flamboyance est celle des brumes de Bankgreen : blanche mauve et noirepar contre, je n'ai aucune certitude d'interprétation - et cela fait partie du plaisir du jeu :Le prologue m"a déconcertée : il a donné un éclairage "quantique" à ma vision de Bankgreen(pour une fois, je ne me suis pas inquiétée pour la pâtée et la litière du chat de Schrödinger)N'existe que ce qui est observé euh - raconté, tous les possibles par ailleurs (ça se voit : pas fait mathsup)et si j'ai pris "stroboscopiquement" le récit, il m'a bien flashé !Le monde de Bankgreen est en mutation - je n'ai pas vu de " tenants et d'aboutissants ", pas plus que dans la VDM sur Terre ...
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mais pour moi, " l'ambiance", le pouvoir d'évocation des mots en ont fait une lecture marquante- sans oublier "l'exploit" de trouver une voi e? x? originale en fantasy !En tout cas, nous sommes toujours d'accord pour la qualité !

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Quand j'en lisais la première partie, c'était atroce ; à chaque fois que j'arrêtais ma lecture, je continuais d'y penser, je ne pouvais pas me défaire de cette ambiance, de l'image de Mordred, des Digtères... Bankgreen me trottait tellement dans la tête que je n'arrivais même plus à dormir et quand j'y arrivais, j'en rêvais. Peu de livres m'ont fait ça. Et en fantasy c'est une première.

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Luigi Brosse a écrit :Tout ça pour dire que je suis d'accord avec le 8.5 de Gillo (voire peut-être 8). Pourquoi pas plus haut, alors que je n'ai cité quasiment que des qualités ? Peut-être parce que tout cela n'est pas suffisant pour provoquer un coup de cœur / foudre chez moi. Je lis de la fantasy pour la flamboyance, pour le souffle de l'aventure, pour l'épique. Et très clairement Bankgreen ne joue pas cette carte là. Pour moi, cela reste du très bel ouvrage (un peu comme Gagner la guerre, pour des raisons différentes), mais ne franchit pas le seuil du chef d’œuvre, qui nécessite un impact émotionnel.
Ah, personnellement, je considère que le roman ne manque pas de souffle. :) Mais davantage une bise cinglante qu'une tornade qui emporte tout sur son passage. Pour le coup, tu parlais de dark fantasy, mais celle-ci n'est pas toujours épique justement, non ?

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Oui, j'entendais souffle = ouragan. Effectivement, un souffle, dans le sens de rythme qui nous pousse vers la fin, le roman en a un (et il a plutôt bien fonctionné avec moi). Par contre, j'attendais plus d'explosions, de péripéties, de coups d'éclats. Je n'ai pas compris ta dernière question.