182
Ben, non, je ne vois pas en quoi, à part dire que l'on apprenait "rien", je n'ai pas vu de plus-value.PS : Et Benedick a parfaitement le droit de trouver cet édito inintéressant, il a été posté "sans prétention". Mais bon, la forme quoi. :)

184
Gillossen a écrit :Ben, éclaire-nous de tes lumières si tu as plus intéressant en magasin. ;)
Je ne critique pas l'apport de l'information par Aslan mais j'exprime uniquement mon sentiment t'entendre un constat assez commun qu'on veut appuyer par un propos acerbe et des attaques personnelles.C'est pour cela que j'ai moi même exprimé mon opinion avec une forme que l'on peut trouver discutable. :)Je ne m'estime pas supérieur à l'auteur de l'édito.Sinon, je peux proposer mes services pour relancer le marché du livre. :lol:

186
Merci pour les chiffres !Etonnant qu'un des 4 One piece qui ont été publiés cette année ne soient pas dans le top 50. Je dis cela en voyant la vente d'asterix.Cela tire à 200000 exemplaire un one piece je crois. Sinon, en fantasy livresque je suis étonné que le hobbit ne se place pas dans le top. Tout comme, le Neverland de Chattam, voir un trône de fer.Comme quoi, :|

188
je suis étonnée que l'on compte les manuels scolaires! parce que bon enjoy english in 6éme... ok ce n'est que 50éme ! Mais quand même ! quand à l'écume des jours si le film a été un flop il a donné un joli coup de pub pour le livre vu les ventes... pour ma part reçu les 2 Bd à Noël (enfin mon fils et mon homme) Quand à la couleur des sentiments on me l'a offert il y a 2 Noël de ça... je suis étonnée de voir que cela cartonne encore ! et que je sache si on nous dit que la littérature jeunesse marche bien, je ne la vois pas dans le classement... y'a pas que la fantasy qui manque ! :(

197
je suis d'accord avec Gillo ! en tant que bib, c'est hyper compliqué de suivre les parutions. quand je m'occupais de la littérature mainstream en plus de la SF, on suivait des collections, certaines maisons, certains auteurs, on se laissait séduire par un résumé mais si le résumé était peu accrocheur et/ou la couv était mal fagotée et que le livre n'avait pas fait parler de lui, peu de chances qu'il soit acheté... on passe sans doute à côté de pépites...

198
Deux messages très intéressants de Gilles Dumay :http://lunesdencre.eklablog.com/reassor ... a106946362
En fait, j'aurais plutôt tendance à penser l'inverse : aujourd'hui l'offre est si vaste et si alléchante qu'il est très dur pour une oeuvre de faire son trou. On voit très bien que plein de petites maisons très actives se sont créées récemment et labourent les marges de la littérature dite générale et creusent de plus en plus de sillons dans le champ de la science-fiction (Enig marcheur), la fantasy (L'homme qui savait la langue des serpents) et l'imaginaire en général.Les libraires soutiennent plus volontiers (mais pas toujours) des petites structures qui se lancent que des maisons installées depuis longtemps qu'elles croient (bien souvent à tort) plus solides.La façon dont on vend l'imaginaire en France est devenue aberrante, si c'est étranger et de qualité on met dans le rayon de littérature étrangère, si c'est français les auteurs insistent de plus en plus pour ne plus être dans le rayon des archères à forte poitrine et des vampires à large torse et tatouage tribal qui le font bien.La richesse du rayon de littérature étrangère et la pauvreté du rayon SF/F/F commencent à poser de sérieux problèmes à une collection comme Lunes d'encre qui est clairement référencée comme collection de genre, mais en arpente principalement les marges.Dans toute bonne histoire il faut un deus ex machina qui n'en est pas un... Morwenna et ta patte folle, je compte sur vous.
Il ne les propose pas parce qu'ils ne les vend probablement pas. C'est pas plus compliqué que ça.En ce moment, les mises en place sont très basses et on a vu que si on les augmentait 1/ ça n'avait aucun impact visible sur les ventes 2/ ça faisait surtout bondir le taux de retours.C'est toujours tentant de trouver un bouc-émissaire et de dire "c'est la diffusion" ; quand un éditeur ne vend plus ses livres c'est forcément la faute de la diffusion (ça fait juste 17 ans que j'entends ça). La vérité est autre, le marché a muté : arrivée du numérique, changement des habitudes d'achat (en SF, la parole du libraire ne vaut que là où les libraires connaissent, donc dans 50 (30 ?) points de vente sur tout le pays), basculement d'une économie de mises en place vers une économie de réassorts, changement du lectorat (départ massif vers la littérature étrangère barrée, certains auteurs "à la mode").On ajoutera à ça la crise qui favorise de fait la "rotation" du produit ; le libraire achète à 90 jours (disons) pour qu'il fasse son beurre il doit vendre vite, très vite (et laisser dormir le moins de titres possible).Aujourd'hui ce sont les medias-related qui mènent la danse : Trône de fer, Hunger Games, Bilbo, etc.Très sincèrement je pense que tout ça est globalement irréversible et que les structures doivent elles-aussi muter. C'est évidemment plus facile pour le Bélilal' que pour Lunes d'encre.

200
Le Bélial est une petite structure indépendante alors que Lunes d'Encres est une collection chez un gros éditeur Denoël qui est elle même dans le giron de Gallimard avec une politique de groupe.