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Ensuite les chevaux et le fleuve céleste ne sont pas les plus faciles d'accès ! Commencer par les Lions c'est l'idéal et Sarance est le plus logique pour continuer comme c'est le même univers (ainsi que Les Derniers Rayons du Soleil). Personnellement Tigane reste mon favori ! ;)Mais si tu veux avoir plus de détails (sans spoils je crois) n'hésites pas à écouter notre podcast spécial Kay ! ;)

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Tigane est le prochain sur ma liste !Le podcast sur Kay m’avait échappé, je vais aller écouter ça quand j’aurai un peu avancé dans l’oeuvre.Et donc j’ai fini Les Lions et que dire... je suis encore sous le charme, j’ai du mal à quitter les personnages. Je rejoins nombre d’avis
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Bref, magnifique de bout en bout. Je vais le relire !

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Dans le même univers, mais peut-être à lire après la Mosaïque de Sarance, il y a aussi le tout dernier Kay, Enfants de la terre et du ciel, qui sort chez l'Atalante après-demain.

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C'était prévu, me voilà lancé dans Les lions d'Al-rassan.J'ai presque frôlé la catastrophe ceci dit: les premiers chapitres, vraiment laborieux, m'ont presque fait lâcher ma liseuse ! Fort heureusement, le récit devient plus vivant une fois que ce cher Rodrigo intervient dans le village Asharite. Maintenant, je la tiens fermement ma liseuse: quel homme, ce Rodrigo ! Et sa femme, sacré caractère !

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Akallabeth a écrit :Mais qui reste quand même un bon cran en dessous des sus-cités ! ;)
Mouiiii... Cela dépend des goûts. En ce qui me concerne, il m'en faudrait encore plus pour me donner envie de relire Sarance, que je n'ai pas aimé du tout...

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Enfin fini Les lions d'Al-rassan... Que dire, probablement le meilleur livre que j'ai eu dans les mains au cours de cette année. Une intrigue dense, des personnages à la psychologie profonde, des scènes dantesques
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, d'autres qui m'on fait lâcher une larme, et une fin douce et un peu triste malgré tout... Un excellent roman que je conseille vivement et chaleureusement à tous et à toutes.

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Akallabeth a écrit :Ensuite les chevaux et le fleuve céleste ne sont pas les plus faciles d'accès ! Commencer par les Lions c'est l'idéal et Sarance est le plus logique pour continuer comme c'est le même univers (ainsi que Les Derniers Rayons du Soleil). Personnellement Tigane reste mon favori ! ;)Mais si tu veux avoir plus de détails (sans spoils je crois) n'hésites pas à écouter notre podcast spécial Kay ! ;)
Comme quoi on est tous différents. J'ai commencé par la duologie, que j'ai trouvé excellente. Et j'ai acheté les Lions. Et là... Quelle déception: lent, ennuyeux, prévisible au possible. Bref, pas du tout aimé. Tigane sera le prochain. Mais pas tout de suite.

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Voilà je l'ai terminéQue c'est bon ! Je pense que c'est mon Kay préféré devant sa dualogie des Chevaux célestes.Oui l'histoire n'est pas très complexe mais ce n'est clairement pas ce que je cherchais dans ce roman. Je suis toujours scotché par la capacité qu'il a à dépeindre un univers sur le point de basculer et d'y placer des personnages qui vont chercher à se débattre, à en profiter, ou bien qui renoncent et se laissent porter par les évènements.

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Suite à l'écoute du Podcast n°57 : Guy Gavriel Kay ! j'ai lu Les Lions d'Al-Rassan.
Dans l'émission ce livre est indiqué comme une bonne porte d'entrée pour se mettre à Kay.
Etant vierge de Kay j'ai écouté ce conseil et j'ai été agréablement surpris.
Malgré les éloges que j'ai pu en lire sur ce site ou sur d'autres concernant ce livre je ne m'attendais pas à prendre un tel plaisir.
Les personnages sont tous charismatiques, leurs histoires personnelles prennent plus d'importance que l'histoire des royaumes auxquels ils sont liés. Le final m'a laissé sans voix. Il m'a réellement fallu du temps pour m'en remettre et pouvoir passer à autre chose.
Une vraie bonne découverte qui me donne envie de lire les autres écrits de Monsieur Kay.
Merci donc pour cette découverte.

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Quel livre ! Quelle claque !
J'ai terminé Les Lions d'Al-Rasan il y a quelques jours. Mon premier Guy Gavriel Kay (de fait, certainement pas le dernier) et ce fut un superbe voyage. Il y a des livres qui divertissent, font passer un bon moment, d'autres qui nous remuent, nous stimulent et que l'on adore. Et puis il y a ceux qui sont tout ça mais ont aussi un quelque chose en plus, inexplicable, presque magique, qui fait que le livre devient quelque chose de très particulier pour son lecteur. Les Lions d'Al-Rasan rejoint la liste des livres qui ont réussi à créer ce lien avec moi.

Chaque chapitre, chaque page est un pur délice.

J'aime vraiment cette idée du pas de côté, vis-à-vis de la réalité historique. On reconnaît d'emblée l'époque et les cultures évoquées, cette Espagne qui arrive au tournant de la reconquista, mais qui se permet d'utiliser toutes les libertés et toutes les forces de l'imaginaire, de la fantasy, pour mieux développer son propos, son histoire, ses personnages.

Il n'y a pas un temps mort et pourtant le livre prend son temps. Permettant à son univers de se développer, d'exister, de mixer avec brio érudition historique et pure création et symbolisme. Il prend son temps et pourtant il semble se lire trop vite (qu'il est dur de se dire qu'on est arrivé à la dernière page).

Comme dit plus haut, on sent que l'auteur connait très bien l'époque qu'il détourne et pourtant il se permet constamment de superbes idées. À l'image des trois religions, associées à trois types d'astres (étoiles, lune et soleil). Une idée en apparence simple, mais brillante. Qui arrive a caractériser de manière évidente chaque culture, ce qui les rend antinomiques et ce qui pourtant les lie et les rend même semblables (des astres différents en apparence, qui font pourtant partie du même tout, qui sont même similaires, le soleil n'étant rien d'autre qu'une étoile).

Les personnages sont certainement une des grandes forces du livre. Il y a bien évidemment les trois personnages principaux. Les passages, les dialogues les mettant en scène (d'autant plus lorsqu'ils sont réunis) sont tous magistralement écrits. On trépigne de les retrouver chaque fois qu'on les quitte. Les nuances de leur caractérisation, l'intelligence d'écriture qui s'en dégage. Les mots me manquent. Tout simplement, on aime ces trois personnages et leur relation.
Pour autant, les personnages secondaires ne sont pas en reste. Là aussi, ils surprennent régulièrement et, même si certains n'échappent pas à des caractérisations plus archétypales ou taillées à la serpe, beaucoup se complexifient à mesure des pages.

Il y a aussi ce juste milieu que trouve le livre, dans son ton, dans sa façon de dépeindre l'humanité. Tour à tour brutale et monstrueuse (certaines scènes de violence sont ignobles et ne nous épargnent pas) mais aussi capable de beauté et de poésie (la beauté qui se dégage de Ragosa, les poèmes qui parsèment le récit, les actes de certains). Réaliste et pourtant romantique. Lucide sur les aspects sombres comme lumineux, mais se permettant aussi l'utopie, exaltant l'idée d'un idéal.

Tout comme le reste, les thématiques sont à la fois nombreuses et traitées avec nuance. De la fin d'une époque (et ses conséquences), aux rôles et impacts des religions et des fanatiques (à la fois menaces et outils des peuples), aux raisons pour lesquelles des êtres que tout rapproche s'entredéchirent pourtant dans le sang (comment vivre avec sens et honneur ? Ne rejouons-nous continuellement qu'une lutte ancestral et primaire pour la survie de notre tribus ? Comme s'interrogent les personnages), aux choix (ou leur absence) qui s'offrent aux individus face à l'inertie de l'Histoire. Le livre prend plaisir à nous poser des questions.

À nous d'y réfléchir.

Une tragédie se dessine au gré des pages, que l'on devine vite inéluctable et qui rend le final à la fois magnifique et dévastateur. Car c'est aussi un récit plein d'émotion, doux amère jusqu'au bout. On rit, on pleure, on vit avec ces personnages.
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Les scènes superbes, haletantes, sublimes s'enchaînent. Et encore une fois, c'est à regret que l'on quitte ces personnages, cette histoire...

Pour finir, il a l'écriture de Kay : superbe ! C'est de la dentelle ! Les dialogues sont d'une élégance et d'une subtilité toute jouissive. Et, non content de mettre en scène des poètes, le texte lui-même est emprunt de poésie. Le rythme et les mots justes (et les images qu'il suscitent) sont admirablement maitrisés.

Pour résumer en un mot : magistral !

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Dieter Mitt a écrit :Lu Tigana il y a un moment déjà. Pas subjugué, mais je vais essayer ces Lions là.

Tigane possède quelques scènes touchantes mais aussi plus de longueurs que les Lions ou d'autres ouvrages de Kay. Le livre est moins maîtrisé dans sa construction. Ce n'est pas un mauvais roman mais il reste moins captivant que d'autres récits de l'auteur donc je ne puis que t'encourager à poursuivre ta découverte de ces œuvres.