C'est comme dans la vraie vie : le chemin à parcourir est beaucoup plus important que ce que l'on trouvera à la fin. Et on voyage avec cette horde, loin, très loin, longtemps...dès le début j'ai senti qu'il fallait se battre, que leur monde c'était le combat. C'est une pure réussite de ce côté là.J'ai aimé lire la fin ; essentiellement le début de Norska, où on est comme avalés par le gigantisme, la verticalité, le paysage impraticable, qu'il va falloir passer. Et puis on y est quoi, Norska, dont on parle depuis le début! L'exploit physique en somme ; le tracé de l'homme, là où il ne devait pas pouvoir passer. La dimension du combat y est toujours très forte, même si sa portée s'atténue ; mon attention de lecture et ma compréhension ont commencé à se briser nets contre le style justement...je voulais trop savoir ce qu'il y avait derrière et je fournissais le minimum d'efforts! Bref, là où j'ai quelque part relaché un peu de gniaque, il fallait que la Horde serre le mors, plus que jamais ! Dommage pour moi peut-être ! il y avait trop d'intensité vers la fin...et peut-être n'ai je pas joué le jeu.Tout bonnement, c'est Krafla qui m'a fait jubiler ; et très bêtement, j'en conviens ! J'ai honte, mais que voulez vous...On était au paroxysme de la quête physique, une force monstrueuse, inconnue, contre nature, dévoilée dans toute sa férocité. C'est le côté "ultime" qui m'a plu ; comme ...un peu comme un boss de fin! Oui, j'ai honte

Néanmoins, j'ai eu ce que je voulais de ce côté là...

(Je vais aller relire les Montagnes Hallucinées de Lovecraft, tiens...)Quant à la fin, et bien, je suis le seul ici surement ( et j'en suis fier

), mais je n'ai rien vu venir. Voilà.Je me souviendrais de la Horde, mais je vais aller me reposer un peu avant.